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ONU : "notre guerre contre la nature doit cesser"

06/12/2019



A la veille de l'ouverture à Madrid de la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP25), António Guterres, le chef de l'ONU a déclaré que les objectifs de l'Accord de Paris sont loin d'être respectés.



Source : Pixabay Creative Commons
Source : Pixabay Creative Commons
« Nous sommes maintenant confrontés à une crise climatique globale », a déclaré dimanche le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors d'une conférence de presse dans la capitale espagnole qui accueille la COP25 présidée par le Chili. « Le point de non-retour n'est plus à l'horizon. Il est en vue et fonce vers nous », a-t-il ajouté, aux côtés de Patricia Espinosa, la Secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

En outre, Antonio Guterres a souligné : « notre guerre contre la nature doit cesser. Et nous savons que c'est possible », a-t-il ajouté, soulignant que la communauté scientifique a fourni au monde la feuille de route pour y parvenir.

Par communiqué, l'ONU explique que selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), « l'humanité doit limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degrés Celsius, atteindre la neutralité en carbone d'ici 2050 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% par rapport aux niveaux de 2010 d'ici 2030.»

Antonio Guterres a ajouté : « Mais soyons clairs. Jusqu'à présent, nos efforts pour atteindre ces objectifs ont été totalement insuffisants ; les engagements pris à Paris (accord sur le climat conclu en 2015) entraîneraient toujours une augmentation de la température au-dessus de trois degrés Celsius. Mais de nombreux pays ne respectent même pas ces engagements ».

Cependant, selon le service de communication de l'ONU, Antonio Guterres, s'est « voulu confiant, rappelant qu'une hausse des températures en dessous de 1,5 degré est toujours à notre portée, que les technologies nécessaires pour rendre cela possible sont déjà disponibles ». « Les signaux d'espoir se multiplient. L'opinion publique se réveille partout » a-t-il déclaré, faisant référence à la mobilisation des jeunes, des villes, d'institutions financières et d'entreprises. « Ce qui manque encore, c'est la volonté politique », a-t-il précisé.






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