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Numérique : l’Arcep publie un référentiel pour des services plus écologiques

Jean-Baptiste Giraud
20/05/2024



L’Arcep, en collaboration avec l’Arcom et l’ADEME, a publié le 17 mai 2024 le référentiel général de l’écoconception des services numériques. Ce document stratégique vise à réduire l’empreinte environnementale des services numériques dès leur conception, et s'adresse particulièrement aux professionnels du secteur.



Pourquoi un référentiel sur l’écoconception ?

L’objectif principal du référentiel est de guider les acteurs du numérique vers une conception plus responsable de leurs services, incluant les sites web, applications, plateformes vidéo et outils d’intelligence artificielle. Établi en concertation avec divers acteurs institutionnels et la société civile, ce référentiel s’appuie sur les contributions de la direction interministérielle du numérique (DINUM), l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) et la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL).

Le référentiel a été conçu dans le cadre de la loi relative à la réduction de l’empreinte environnementale du numérique (loi « REEN »). En 2023, une consultation publique ainsi que plusieurs ateliers de concertation ont permis de finaliser les critères définissant les bonnes pratiques d’écoconception.
 

Quels sont les principaux conseils de l’Arcep pour le numérique ?

Le référentiel général de l’écoconception propose 78 critères concrets, chacun accompagné de fiches pratiques pour leur mise en œuvre. Ces critères couvrent l’ensemble du cycle de vie des services numériques, de leur stratégie initiale à leur hébergement, en passant par le développement de leur architecture et contenus.

Le référentiel, complet, présente quatre axes principaux pour réduire l’empreinte du numérique :
    1. Allongement de la durée de vie des terminaux : En luttant contre l’obsolescence, le référentiel encourage la compatibilité des services avec les anciens appareils, afin de minimiser la nécessité d’acheter de nouveaux terminaux.
    2. Sobriété environnementale : Il s’agit de limiter les fonctionnalités superflues, telles que les murs de contenus infinis, les notifications intempestives ou la lecture automatique de vidéos, qui augmentent inutilement la consommation énergétique.
    3. Réduction des ressources mobilisées : L’accent est mis sur l’utilisation de contenus multimédias plus efficients, l’hébergement responsable et la minimisation des impacts environnementaux liés aux systèmes d’intelligence artificielle.
    4. Transparence accrue : Le référentiel prône une meilleure transparence vis-à-vis de l’utilisateur sur l’empreinte environnementale des services numériques, afin de le sensibiliser à l’impact de ses usages.


 





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