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Notre-Dame-des-Landes, la préfecture relance les travaux

24/12/2013



Quatre arrêtés préfectoraux relancent les travaux controversés de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Leur publication n’est pas une surprise mais attire les foudres des associations.



Dans notre article (lien), nous annoncions la publication d’arrêtés préfectoraux pour la relance des travaux. C’est désormais chose faite. Le 21 décembre ils ont été émis par la préfecture de Loire-Atlantique. La collectivité cherche à apaiser les esprits en abordant dans ces textes les enjeux environnementaux liés au projet.

Les deux premiers documents s’attardent sur les « enjeux liés à l’eau et aux milieux aquatiques » de la zone. Ils sont issus de la Direction de la coordination et du management de l’action publique. Les deux derniers ont été rédigés par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). Ils s’attardent sur le problème épineux des dérogations sur la destruction, capture ou transport des espèces protégées présentes sur le lieu de l’aéroport ou ses environs.

La préfecture affirme baser sa gestion du projet et des différentes autorisations sur « une logique ERC (Eviter – Réduire – Compenser) ». De leur côté les maîtres d’œuvre, Aéroport du Grand Ouest, Vinci et la Dreal des Pays de la Loire, ont promis de faire ce qu’elles pouvaient pour ne pas abimer l’environnement. Le principe de compensation est avancé, d’après eux, il y aura  « deux nouvelles mares pour une mare détruite ».

Toujours d’après les maîtres d’ouvrage, des actions de transferts d’espèces seront menées dès le début de l’année 2014. Dimanche 22 décembre, le porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a commenté la décision de la préfecture sur i-Télé. Elle confirme la position du gouvernement et affirme que des précautions seront prises.

Les associations vont saisir les tribunaux

Les messages d’apaisement de la préfecture et les promesses d’attention particulière pour l’environnement n’ont pas convaincu les associations. Celles-ci ont abandonné les recours européens et se dirigent désormais vers les tribunaux.

Un gain de cause semble de moins en moins probable pour les écologistes (FNE, LPO, Agir pour la biodiversité). En revanche, si les associations demandent un référé en suspension, ils pourraient obtenir un nouveau délai des travaux pendant au moins deux mois.






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