RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

Municipales : la pollution de l'air au centre des débats

12/03/2020



Avant le premier tour des élections municipales, les militants des groupes locaux de Greenpeace France se sont mobilisés début mars dans 14 grandes villes de France afin" d’informer les citoyennes et citoyens sur le sujet de la pollution de l’air liée au trafic automobile, ainsi que sur l’impact climatique de ce trafic".



Creative Commons Pixabay
Creative Commons Pixabay
A Paris, Lyon, Marseille, Nice ou encore Annecy, les groupes locaux de Greenpeace France se sont engagés activement depuis plusieurs semaines "afin d’informer la population sur le sujet de la pollution automobile et de recenser les engagements des candidats en la matière", explique dans un communiqué l'ONG environnementale Greenpeace, qui ajoute qu'ils ont ainsi "écrit aux différents candidats afin de leur demander leur positionnement concernant les mesures clefs identifiées par Greenpeace pour lutter contre la pollution de l’air liée au trafic routier et réduire les émissions de gaz à effet de serre de ce type de transport".

Pour obtenir des réponses, "parfois compliquées à avoir, les militants ont également mené des activités de sensibilisation, comme de l’affichage sauvage, ou des interpellations directes lors de meetings de candidats", assure Greenpeace dans son communiqué, soulignant qu'ils ont également fait le point "sur les enjeux et rendent public les retours obtenus, auprès des électeurs et des citoyens".
 

Sortir du "tout voiture"

La pollution de l’air liée aux transports fait partie des sujets qui ont émergé lors des élections municipales 2020, beaucoup plus que lors des élections précédentes : "Cela confirme à la fois la saturation des citoyens de vivre dans des villes trop polluées et leur sensibilité de plus en plus marquée à l’urgence climatique actuelle", assure Greenpeace.

« Sortir du tout-voiture,du diesel et de l’essence demande un vrai courage politique, commente Sarah Fayolle, chargée de campagne transport chez Greenpeace France. Sur la question de la place de la voiture en ville, nous observons une prise en compte croissante des enjeux, avec beaucoup de propositions qui vont dans le bon sens. Mais nous faisons encore face à de nombreuses incohérences intolérables, comme le soutien de certains candidats à de nouveaux projets routiers ou autoroutiers. Sur la programmation de la sortie du diesel et de l’essence, indispensable pour faire face à l’urgence sanitaire et climatique, une grande partie des candidat·es sont encore vraiment en retard et, pour celles et ceux qui prennent des engagements, il va falloir cette fois vraiment passer aux actes. Le manque de courage politique aujourd’hui sera nécessairement sanctionné demain ».
 






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter