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« Motiver plutôt que taxer »

27/11/2014



Dans une passionnante tribune dans le journal Le Monde, deux universitaires profitent de la semaine européenne de la réduction des déchets pour souligner l’importance de stratégies positives et non répressives dans le domaine de l’environnement.



Dans son édition du 26 novembre, le quotidien Le Monde publie une tribune d’un professeur à l’Université de Montpellier, Cécile Bazart et d’un doctorant Rustam Romaniuc sur la question des stratégies à favoriser pour obtenir des résultats dans le domaine de l’écologie.

Alors que va se clôturer la Semaine européenne de la réduction des déchets, les auteurs estiment que « cette manifestation offre à tous la possibilité de proposer une action promouvant la réduction des déchets et de concourir pour une récompense symbolique. Elle fonctionne sur la base de la motivation individuelle, et tranche en cela avec les débats autour de l’écotaxe. » C’est le point central de l’argumentaire des universitaires.

L’article, titré « Motiver plutôt que taxer » s’interroge sur l’incompatibilité  entre la recherche de recettes fiscales et des objectifs verts ; « N’y a-t-il pas ici un conflit entre les contraintes de court terme, financières, et les ambitions de long terme, comportementales ? »

« La morale environnementale »

Revenant sur les déclarations de la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal - qui a affirmé à plusieurs reprises qu’il fallait s’éloigner d’une vision punitive - le texte met en exergue le manque de cohérence du gouvernement. Selon les auteurs, « , il ne suffit pas de décréter la nécessité de la prévention et de la mettre en œuvre par plus de taxes et de réglementation. Car il s’agit là d’interventions externes aux individus qui contraignent le comportement plus qu’ils ne le changent en profondeur. Il vaudrait mieux motiver, puis convaincre, par des instruments qui stimulent la « morale environnementale ». »

Plus loin, Cécile Bazart et Rustam Romaniuc entrent plus en profondeur dans des réflexions sur les différents types de motivations qui peuvent permettre l’évolution des pratiques. L’enjeu final étant d’encourager « une diffusion de valeurs de responsabilité qui, à long terme et à moindre coût, pourront pérenniser les comportements pro-environnementaux. »






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