Loi de la biodiversité, les députés FN disent « non à la bobo-écologie punitive »

26/03/2015


Les deux députés affiliés au Front national ont publié un communiqué cinglant sur la loi biodiversité qui vient de passer devant l’Assemblée nationale. Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard estiment que le texte n’a pas pris en compte les élus locaux et « démontre le mépris du gouvernement et des Verts à l’encontre de nos concitoyens de la ruralité. »



DR site de Gilbert Collard
Largement attaqué par le Premier ministre, les membres de la majorité et de l’opposition, les représentants du Front national ne désarment pas et continuent à attaquer le gouvernement sur les sujets qui touchent aux élections départementales.

Eclipsée par les résultats du scrutin, la loi sur la biodiversité n’a pas échappé aux élus Marion Maréchal-Le Pen (Vaucluse) et Gilbert Collard (Gard). Au lendemain du vote du 24 mars du texte, ils ont publié un communiqué cinglant. « Les acteurs des territoires se sont retrouvés exclus des discussions qui les concernent pourtant au premier chef. Un tel procédé démontre le mépris du gouvernement et des Verts à l’encontre de nos concitoyens de la ruralité au moment même où le Premier ministre effectue une tournée électoraliste dans nos terroirs abandonnés » commence le texte.

Les chasseurs pas ennemis de la nature

« Non à la bobo-écologie punitive ! » titre les élus. Forts des résultats obtenus par leur parti, les députés estiment que « l’Agence française de la Biodiversité est un prototype UMPS : Ségolène Royal a concrétisé les rêves de Dominique Voynet et de Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette énième structure administrative constitue un outil punitif qui permet à l’Etat d’appliquer aux territoires ruraux sa vision citadine de l’écologie. » Dans un message clairement destiné aux élus des collectivités, ils affirment que la loi a été conçue par des « idéologues déconnectés des réalités ».

Le communiqué affirme que la loi démontre le « sectarisme » des écologistes qui s’opposent à la chasse. Plus loin, Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard affirment que « les chasseurs sont sensibles à la préservation de l’équilibre de la biodiversité : les présenter comme des ennemis de la nature est une erreur qui présente le risque de supprimer à terme toute forme de chasse. »