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Les prix alimentaires baissent mais l’inquiétude demeure pour les pays vulnérables

07/07/2023



La FAO note une baisse des prix alimentaires au niveau mondial. Mais malgré cette baisse du panier de produits de bases, l’organisation des Nations Unies s’inquiète de la vulnérabilité des pays les plus pauvres.



Creative Commons - Pixabay
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Les prix baissent mais pas assez pour que la situation soit rassurante. « Les prix mondiaux des produits alimentaires (céréales, huiles) ont poursuivi leur repli en juin, mais le coût des denrées reste toujours très élevé sur les marchés intérieurs des pays vulnérables, a indiqué vendredi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). L'indice FAO des prix des denrées alimentaires, qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, a reculé de 1,4 % par rapport au mois de mai. L'indice des prix des céréales a baissé de 2,1 % sur un mois, grâce à une récolte de maïs plus abondante au Brésil et en Argentine et de meilleures perspectives aux États-Unis. Les prix du blé diminuent aussi de 1,3 %, tirés vers le bas par une offre russe abondante, avec une taxe à l'exportation plus faible », résume Radio Canada par communiqué.

Les quelques aléas climatiques n’ont pas eu d’influence sur les prix des huiles végétales qui ont enregistré une baisse de 2,4% par rapport à mai. « Après quatre mois de hausses consécutives, l'indice FAO des prix du sucre a amorcé un repli et reculé de 3,2 %, sous l'effet d'une faible demande et d'une bonne progression de la récolte de canne à sucre au Brésil. Grâce au maïs ou au riz, la production céréalière mondiale devrait atteindre un niveau record en 2023/24 avec 2819 millions de tonnes, soit une augmentation de 1,1 % par rapport à l'année précédente. Les prévisions de récolte du blé ont aussi été relevées à 783,3 millions de tonnes, grâce à l'amélioration des perspectives au Canada ou en Turquie. La production devrait toutefois rester inférieure de 2,3 % à la récolte record de la saison 2022/23. D'autre part, la production céréalière devrait diminuer dans les 44 pays à faible revenu et à déficit vivrier, ce qui renforcera leurs besoins d'importation », lit-on plus loin.







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