Le principe français de l’égalité entre les femmes et les hommes a été posé au lendemain de la seconde guerre mondiale par la Constitution de 1946 indiquant que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme ».
26 ans plus tard, le 22 décembre 1972, la loi a prôné le principe de l’égalité de rémunération « pour un même travail ou un travail de valeur égale ». Malgré une multiplication de textes législatifs depuis, les inégalités de salaire persistent toujours entre les femmes et les hommes. Si bien qu’entre le 4 novembre dernier, à 9h10, et la fin de l’année 2022, les femmes ont travaillé gratuitement par rapport aux hommes.
La raison ? Elles gagnent en moyenne 28,5% de moins que les hommes, selon l’Insee. Dans le secteur privé, elles perçoivent en moyenne une rémunération inférieure de 16,8% à celle des hommes en équivalent temps plein. De plus, l’écart salarial entre les hommes et les femmes, à poste identique et compétences égales, est toujours de 9%.
A cette différence de salaire, s’ajoutent des volumes de travail inégalitaires, avec 78% des emplois à temps partiels occupés par des femmes. Ces dernières ne représentent également que 30% des chefs d’entreprise. En outre, la retraite des femmes est de 42% inférieure à celle des hommes. Enfin, la crise de la Covid-19 a mis en lumière la féminisation des « métiers en première ligne » : les femmes représentent 66,2% des professeurs des écoles, 70% des agents d’entretien, 86,6% du personnel infirmier ou encore 77,7% des professions intermédiaire de la santé et du médical.
De tels chiffres ne sont pas acceptables aujourd’hui en France. C’est la raison pour laquelle de plus en plus d’entreprises souhaitent que l’ensemble de leurs collaborateurs touchent une rémunération égale à travail égal. On peut notamment citer le groupe La Poste, qui, en qualité d’entreprise à mission, est attentive à l’indicateur de parité femmes-hommes en salaire.
Les actions du groupe matière d’égalité de salaire lui ont notamment permis d’obtenir, pour la cinquième année consécutive, la note de 94/100 à l’index d’égalité entre les femmes et les hommes au titre de l’année 2022.
Cet index est calculé sur la base de cinq critères et, celui concernant l’écart de rémunération, indique qu’à La Poste les hommes gagnent seulement 0,19% de plus que les femmes. Ce qui permet au groupe d’obtenir une note de 39/40 pour cet indicateur. Un beau score pour cette entreprise publique où 52,7% des postes sont occupés par des femmes.
Rien d’étonnant pour La Poste qui a inscrit l’égalité professionnelle au cœur de sa politique RH. Une valeur qui se traduit par des actions concrètes et fait l’objet d’accords sociaux réguliers. Son 5ème accord égalité professionnelle, prévu jusqu’à 2025, compte accroître la parité aux plus hauts niveaux de l’entreprise et développer la mixité des métiers, affirmer une tolérance zéro contre le sexisme dans l’entreprise, développer l’aide aux postiers dans les situations de violence, accompagner la parentalité et enfin renforcer la prévention de la santé des postiers.
26 ans plus tard, le 22 décembre 1972, la loi a prôné le principe de l’égalité de rémunération « pour un même travail ou un travail de valeur égale ». Malgré une multiplication de textes législatifs depuis, les inégalités de salaire persistent toujours entre les femmes et les hommes. Si bien qu’entre le 4 novembre dernier, à 9h10, et la fin de l’année 2022, les femmes ont travaillé gratuitement par rapport aux hommes.
La raison ? Elles gagnent en moyenne 28,5% de moins que les hommes, selon l’Insee. Dans le secteur privé, elles perçoivent en moyenne une rémunération inférieure de 16,8% à celle des hommes en équivalent temps plein. De plus, l’écart salarial entre les hommes et les femmes, à poste identique et compétences égales, est toujours de 9%.
A cette différence de salaire, s’ajoutent des volumes de travail inégalitaires, avec 78% des emplois à temps partiels occupés par des femmes. Ces dernières ne représentent également que 30% des chefs d’entreprise. En outre, la retraite des femmes est de 42% inférieure à celle des hommes. Enfin, la crise de la Covid-19 a mis en lumière la féminisation des « métiers en première ligne » : les femmes représentent 66,2% des professeurs des écoles, 70% des agents d’entretien, 86,6% du personnel infirmier ou encore 77,7% des professions intermédiaire de la santé et du médical.
De tels chiffres ne sont pas acceptables aujourd’hui en France. C’est la raison pour laquelle de plus en plus d’entreprises souhaitent que l’ensemble de leurs collaborateurs touchent une rémunération égale à travail égal. On peut notamment citer le groupe La Poste, qui, en qualité d’entreprise à mission, est attentive à l’indicateur de parité femmes-hommes en salaire.
Les actions du groupe matière d’égalité de salaire lui ont notamment permis d’obtenir, pour la cinquième année consécutive, la note de 94/100 à l’index d’égalité entre les femmes et les hommes au titre de l’année 2022.
Cet index est calculé sur la base de cinq critères et, celui concernant l’écart de rémunération, indique qu’à La Poste les hommes gagnent seulement 0,19% de plus que les femmes. Ce qui permet au groupe d’obtenir une note de 39/40 pour cet indicateur. Un beau score pour cette entreprise publique où 52,7% des postes sont occupés par des femmes.
Rien d’étonnant pour La Poste qui a inscrit l’égalité professionnelle au cœur de sa politique RH. Une valeur qui se traduit par des actions concrètes et fait l’objet d’accords sociaux réguliers. Son 5ème accord égalité professionnelle, prévu jusqu’à 2025, compte accroître la parité aux plus hauts niveaux de l’entreprise et développer la mixité des métiers, affirmer une tolérance zéro contre le sexisme dans l’entreprise, développer l’aide aux postiers dans les situations de violence, accompagner la parentalité et enfin renforcer la prévention de la santé des postiers.
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