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Les défis écologiques des voitures électriques

Sébastien Arnaud
17/05/2022



Au lieu d’opposer systématiquement aux voitures électriques leur impact environnemental et social, il faut prendre à bras le corps les défis que cela représente.



Creative Commons - Pixabay
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Que les voitures électriques aient un impact environnemental important est un fait. Mais qu’elles permettent de faire chuter drastiquement les émissions de CO2 aussi. En cherchant en priorité à lutter contre les émissions, de nouveaux défis de taille ont émergé au fur et à mesure que la transition vers les moteurs électriques s’est accélérée. Mais plutôt que de les voir comme des arguments pour un statu quo à faible ambition stratégique, les regarder en face est un premier pas vers la solution.

Le premier défi est évidemment celui des sources propres de production d’énergie. Ce point est prioritaire car c’est avec une énergie renouvelable ou décarbonnée que l’impact sur les émissions malgré une hausse de la consommation d’électricité sera décisif. 

Arrive ensuite la question de la durée de vie et du recyclage des batteries. « La fabrication des batteries est un processus énergivore, d'une part parce que certains composants proviennent de l'extraction minière, et d'autre part et parce que les matières premières doivent être transportées à travers le monde pour l'assemblage et la vente. Le recyclage de ces composants est possible mais il demeure pour l'instant coûteux. Selon un post partagé sur Facebook, il faudrait creuser 227 tonnes de terre pour extraire les métaux nécessaires à une seule batterie de voiture électrique. Mais cette estimation semble provenir d'une analyse publiée en 2020 par le Manhattan Institute, un groupe de recherche climatosceptique. Selon plusieurs experts consultés par l'AFP, ces chiffres sont trompeurs. "C'est une grossière exagération", estime Peter Newman, professeur de développement durable à l'Université de Curtin, en Australie. Selon lui, tout dépend de la région d'exploration et du type de batterie » explique Geo.

Il est indéniable que plus de deux tiers des gisements de cobalt se trouve en République démocratique du Congo (RDC) avec des conditions de travail maintes fois dénoncées. Mais aussi que la Chine a pris une avance inquiétante dans le domaine. Deux arguments qui doivent eux aussi être pris en compte pour que des solutions innovantes émergent voire des alternatives techniques pour s’affranchir des obstacles.






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