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Les concentrations de CO2 dans l'atmosphère ont augmenté à un rythme record

06/11/2017



Un an après l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris sur le climat, la Conférence de Bonn, qui débute le 6 novembre 2017 en Allemagne, sera l'occasion aux nations du monde entier d'afficher leur ambition en matière d'action climatique et montrer leur détermination à respecter leurs promesses.



Pixabay, image libre de droits
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« Alors que Paris a représenté l'un de ces moments où le meilleur de l'humanité est parvenu à un accord important pour notre avenir collectif, Bonn nous permettra d'aller de l'avant pour remplir cette promesse », a déclaré la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa, en marge d'une réunion ministérielle organisée le 17 octobre 2017 à Fidji pour préparer la Conférence de Bonn. « Nous manquons de temps pour changer les choses. Face à cela, nous devons accroître considérablement nos efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et notre empreinte carbone ».
L'Accord de Paris, qui a été adopté par les 196 Parties à la CCNUCC en décembre 2015 à Paris, appelle les pays à lutter contre le changement climatique en visant à limiter la hausse de la température mondiale en-dessous de 2 degrés Celsius et à s'efforcer de ne pas dépasser 1,5 degré Celsius.
Il y a un an, la Conférence de Marrakech sur le climat s'était conclue par la 'Proclamation de Marrakech pour l'action en faveur du climat et du développement durable', dans laquelle les Etats parties à la CCNUCC affirmaient leur « engagement » à « la mise en oeuvre complète » de l'Accord de Paris. Aujourd'hui, 169 Parties ont ratifié cet accord.
A la Conférence de Bonn, appelée aussi COP 23, les pays chercheront à avancer dans l'élaboration du règlement d'opérationnalisation de l'Accord de Paris. La Conférence, qui durera jusqu'au 17 novembre, est présidée par Fidji, un Etat insulaire particulièrement affecté par l'impact du changement climatique.
« Jamais notre travail n'a été aussi indispensable. Nous voyons cela en ce qui concerne les phénomènes météorologiques extrêmes affectant presque tous les continents à travers le monde », a dit Mme Espinosa.
Le Président de la COP 23 et Premier ministre de Fidji, Frank Bainimarama, est du même avis. « Nous ne pouvons plus ignorer cette crise. Que ce soit les incendies en Californie, au Portugal et en Espagne, les inondations au Nigéria, en Inde et au Bangladesh, la fonte spectaculaire de l'Arctique, la banquise qui se casse en Antarctique, les récents ouragans qui ont dévasté les Caraïbes et le sud des États-Unis (...) Il est difficile de trouver un endroit du monde qui ne soit pas affecté par ces événements », a-t-il dit lors de la réunion ministérielle pré-COP à Fidji.
 

Les concentrations de CO2 dans l'atmosphère ont augmenté à un rythme record

Dans un point de vue commun publié en octobre 2017, Mme Espinosa, l'Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD, Achim Steiner, et le Représentant spécial du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe, Robert Glasser, estiment que la Conférence de Bonn « offre une opportunité non seulement d'accélérer la réduction des émissions, mais aussi de soutenir le travail sérieux consistant à s'assurer que la gestion du risque climatique est incluse dans la gestion des risques de catastrophe dans son ensemble ».
Quelques jours avant la Conférence de Bonn, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) a publié des données montrant que les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2), responsable du réchauffement climatique, ont augmenté à un rythme record en 2016, atteignant le niveau le plus élevé depuis 800.000 ans.






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