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Les alarmes du Giec passent et se ressemblent

Sébastien Arnaud
08/10/2018



Régulièrement le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) est mis à contribution pour donner son avis sur le réchauffement climatique. Un dernier rapport appelle de nouveau à prendre des mesures. Mais on voit mal pourquoi cet appel serait entendu quand tant d’autres n’ont pas été déterminants.



Creative Commons - Pixabay
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L’environnement et le climat sont de plus en plus présents dans le débat public mais pour quels résultats ? La frustration des défenseurs de l’environnement est de plus en plus compréhensible. L’exemple le plus flagrant est certainement celui du Giec. Chaque fois que les experts de ce groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat donnent leur avis il est abondamment repris. Il sert aussi de référence dans les discussions internationale sou nationales sur le sujet. C’est de nouveau le cas pour le dernier rapport publié lundi 8 octobre. « Les spécialistes appellent à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C plutôt qu’à 2°C. Le rapport met aussi en évidence un certain nombre d’impacts du changement climatique qui pourraient être évités en limitant la progression du réchauffement » rapporte France TV Info . Rien de vraiment nouveau sous le soleil : « Se rapprocher d’un réchauffement de + 2°C aurait des impacts irréversibles sur certaines espèces animales ou végétales, comme les coraux, la toundra et la forêt boréale. Quelque 6 % des insectes, 8% des plantes, et 4% des animaux vertébrés perdraient la moitié de leur habitat. Si on dépasse le seuil de 1,5°C, ils seront deux fois plus nombreux à disparaître. »
 
Une fois de plus un rapport du Giec est accompagné d’une demande insistante d’opérer des changements très importants dans les pratiques de consommation et les modes de production. Une fois de plus les différents acteurs réagissent en expliquant qu’ils prennent très au sérieux la situation. « Il faut vite réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 45% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010 et il faut enlever du CO2 de l’atmosphère : planter des forêts, absorber la pollution. Les techniques existent, mais elles ne sont pas encore déployées à grande échelle. Les deux prochaines années sont les plus importantes de notre histoire, assurent les experts » continue l’article de la chaine publique.






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