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Le travail hybride, une clé pour la réduction des émissions de CO2

Jean-Baptiste Giraud
22/04/2024



Une récente étude révèle que le travail hybride permet aux entreprises de réduire leur consommation d'énergie de près de 20%. De plus, 84% des entreprises ayant adopté le travail hybride ont constaté une réduction de leur consommation énergétique et de leur empreinte carbone.



84% des entreprises ayant adopté le travail hybride ont pu réduire leur empreinte carbone

Le passage au travail hybride s'est avéré bénéfique à la fois pour les bilans énergétiques des entreprises et pour l'environnement. Selon les données d'IWG, une entreprise qui possède et gère des espaces de travail flexible, la mise en œuvre de modèles de travail hybride a conduit à une réduction moyenne de 19% de la consommation d'énergie. Cette réduction est en grande partie due à une utilisation plus rationnelle et optimisée des espaces de bureau, avec une tendance marquée vers la diminution des surfaces en centre-ville au profit d'espaces plus petits, régionaux, ou de solutions de coworking. Cette transition a non seulement réduit les coûts opérationnels mais a également permis une baisse notable de l'empreinte carbone des entreprises concernées.

Ces résultats sont particulièrement pertinents quand on sait que 84% des entreprises ayant adopté ce modèle ont constaté une réduction de leur consommation énergétique et de leur empreinte carbone. Par ailleurs, près de trois quarts des répondants envisagent d'explorer davantage d'initiatives pour accentuer ces baisses. Les stratégies incluent la réduction de la taille des bureaux et l'accès facilité à des espaces de travail flexibles, ce qui suggère une perspective durable dans les pratiques corporatives.

Travailler de chez soi peut réduire l’empreinte carbone de 90% dans certains cas

Les espaces de travail flexibles situés en régions suburbaines ou rurales, plus proches des domiciles des salariés, ont connu une forte augmentation d'implantations en 2023 avec 867 nouvelles ouvertures enregistrées par IWG. Ce choix de localisation contribue significativement à la réduction des trajets quotidiens et, par extension, à celle des émissions de gaz à effet de serre. Une étude conjointe entre IWG et ARUP a démontré que travailler plus près de chez soi peut réduire les émissions de carbone de jusqu'à 90% dans des villes comme Atlanta, grâce à la diminution des émissions dues au transport et à la construction.

Ces données sont corroborées par des enquêtes internes d'IWG, d’où il ressort que la majorité des salariés (60%) préfèrent travailler à moins de 15 minutes de leur domicile, soulignant une préférence marquée pour des trajets réduits. Ces préférences non seulement améliorent la qualité de vie des salariés mais renforcent également l'efficacité énergétique en réduisant les besoins en grands espaces de bureaux urbains, souvent peu économiques en termes de gestion énergétique.






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