La sanction commerciale n’est pas là, et c’est plutôt l’inverse de l’effet escompté. Alors que des mouvements militants ont multiplié les interventions médiatiques pour appeler au boycott du jeu vidéo Harry Potter, son succès planétaire interroge. « Vendredi dernier, le jeu vidéo «Hogwarts Legacy» (Avalanche Studios Group) inspiré du monde d'Harry Potter sortait sur les différentes consoles du marché. Cet événement mondial, accompagné d'une campagne marketing digne de l'arrivée d'un film à gros budget, a été l'occasion d'une énième polémique autour de propos qu'une frange militante extrémiste prête à l'auteur britannique. En somme : des journalistes ont refusé de publier le test du jeu ; des célébrités et commentateurs de l'industrie ont diffusé des messages demandant à leurs communautés de le boycotter ; des vidéos ont été mises en ligne où l'on peut voir le CD du jeu être détruit et - mieux encore - un site internet a été lancé pour recenser (dénoncer?) les streamers de la plateforme Twitch qui auraient contrevenu à ces règles… et donc d'avoir commis le crime d'en faire la publicité » résume Le Figaro .
Sans revenir sur les origines qui ont poussé les militants trans à vouloir boycotter l’autrice des livres aux succès planétaires, on peut résumer l’affaire à l’opposition de certaines féministes aux discours sur la transidentié. Et au soutien public de J K Rowling pour des figures américaines qui se sont inquiétées de la perte d’espaces réservés pour les femmes : « Habillez-vous comme vous voulez. Appelez-vous comme vous voulez. Couchez avec n'importe quel adulte consentant et qui vous accepte. Vivez votre meilleure vie en paix et en sécurité. Mais virer les femmes de leur travail pour avoir affirmé que le sexe biologique est une réalité? »
Pour les entreprises, à l’heure de l’engagement et des politiques RSE, l’urgence est de déterminer des positions certes engagées mais neutres idéologiquement. Car si des positions ne sont pas interdites pas la loi, c’est que les consommateurs peuvent légitimement les partager. Et considérer que le sexe biologique est une réalité, comme J K Rowling, n’est pas de la discrimination. N’en déplaise aux militants, c’est ce que les consommateurs semblent avoir retenu.
Sans revenir sur les origines qui ont poussé les militants trans à vouloir boycotter l’autrice des livres aux succès planétaires, on peut résumer l’affaire à l’opposition de certaines féministes aux discours sur la transidentié. Et au soutien public de J K Rowling pour des figures américaines qui se sont inquiétées de la perte d’espaces réservés pour les femmes : « Habillez-vous comme vous voulez. Appelez-vous comme vous voulez. Couchez avec n'importe quel adulte consentant et qui vous accepte. Vivez votre meilleure vie en paix et en sécurité. Mais virer les femmes de leur travail pour avoir affirmé que le sexe biologique est une réalité? »
Pour les entreprises, à l’heure de l’engagement et des politiques RSE, l’urgence est de déterminer des positions certes engagées mais neutres idéologiquement. Car si des positions ne sont pas interdites pas la loi, c’est que les consommateurs peuvent légitimement les partager. Et considérer que le sexe biologique est une réalité, comme J K Rowling, n’est pas de la discrimination. N’en déplaise aux militants, c’est ce que les consommateurs semblent avoir retenu.