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Le plan du gouvernement pour une agriculture avec moins de pesticides

Sébastien Arnaud
27/04/2018



Trois ministres se sont associés pour présenter un plan d’actions sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins dépendante des pesticides. Articulé autour de quatre priorités, le plan ne révolutionne pas le secteur primaire mais propose de limiter les puissances les plus nocives et de miser sur la recherche.



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Tout a été fait pour donner des airs de révolution au plan gouvernemental. Trois ministres se sont retrouvés pour présenter le plan d’actions sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins dépendante des pesticides. Nicolas Hulot, ministre d’Etat de la transition énergétique, Agnès Buzyn, ministre de la santé et Stéphane Travert, de l’agriculture ont joint leurs voix pour donner plus de force au texte.
 
« Le plan d'actions intègre les propositions des parties prenantes consultées depuis le 15 février dernier. Les acteurs économiques concernés, les représentants de la société civile et des collectivités locales ont ainsi pu contribuer à enrichir le projet initial du gouvernement » explique un communiqué du ministère de la Santé.
 
Dès le début, quatre priorités sont mises en avant pour cadrer le plan. « Priorité n° 1 : diminuer rapidement l'utilisation des substances les plus préoccupantes pour la santé et l'environnement, dans le prolongement des recommandations du rapport inter-inspection de fin 2017 ; Priorité n° 2 : mieux connaître les impacts pour mieux informer et protéger la population et les professionnels et préserver l'environnement ; Priorité n° 3 : amplifier la recherche-développement d'alternatives et la mise en oeuvre de ces solutions par les agriculteurs ; Priorité n° 4 : renforcer le plan Ecophyto 2, améliorer sa gouvernance et son fonctionnement », liste le texte.
 
On est donc loin d’une révolution des normes ou des règles sanitaires qui obligerait le secteur à évoluer d’un coup même si des modifications sont à attendre. « Pour assurer la réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, des leviers législatifs et financiers seront mobilisés : le projet de loi issu des EGA, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale, comprend ainsi des dispositions relatives à la séparation de la vente et du conseil sur les produits phytopharmaceutiques. Le grand plan d'investissement sera en partie mobilisé pour accompagner la transformation des systèmes de production, la construction et la diffusion d'alternatives aux produits phytopharmaceutiques » lit-on plus loin.






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