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Le gouvernement promet de l’aide face au premier désert médical français

Sébastien Arnaud
23/02/2022



La région Centre Val de Loire est le premier désert médical français avec seulement 350 professionnels et 98 généralistes pour 100 000 habitants. Pour faire face, le gouvernement promet un cursus en médecine à Orléans pour lutter contre la tendance.



Creative Commons - Pixabay
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C’est le premier désert médical français. La région Centre Val de Loire et ses 350 praticiens, dont seulement 98 médecins généralistes, pour 100 000 habitants a besoin que la tendance soit inversée. Et alors que des élus ont interpellé le gouvernement à ce sujet en janvier dernier, le Premier ministre leur a répondu en promettant l’ouverture d’un cursus médical à l’université d’Orléans. Un bon nouveau étant donné que l’absence de formations dans la région était vu comme une des raisons de cette situation.

Car alors que la France compte en moyenne 124 généralistes pour 100 000 habitants, le Centre-Val de Loire ne compte qu’une faculté de médecine à Tours. «  A la rentrée 2021, cet établissement a accueilli 340 étudiants, un plafond, d’après le doyen Patrice Diot, alors qu’il manque plus de cent enseignants pour assurer un taux d’encadrement conforme à la moyenne nationale. On est loin donc, des 500 nouveaux médecins qu’il faudrait former chaque année pour combler le « désert » régional. A l’unisson, les membres de la délégation reçue à Matignon, de toutes sensibilités politiques, ont salué « une décision historique » de la part du premier ministre qui s’est engagé à boucler le dossier avant la fin de la mandature. Les ministres de la santé Olivier Véran et de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal, présents lors de l’audience, signeront dans les prochains jours une lettre de mission adressée à leurs inspections générales respectives (celle des affaires sociales et celle de l’éducation, du sport et de la recherche) « pour définir les voies de la reconnaissance d’un deuxième site de formation universitaire médicale en région Centre-Val de Loire », fait savoir un communiqué du premier ministre » relève Le Monde .

Pour la ville d’Orléans, ce sera l’occasion de voir son centre hospitalier rebaptisé CHU. Mais aussi de répondre au projet décrié du maire local en réponse à cette pénurie de médecins, note le quotidien : « Fin janvier, l’élu (Les Républicains, LR) avait pris tout le monde de court en déclarant qu’il s’apprêtait à accueillir une antenne de l’université de Zagreb (Croatie) pour que cinquante étudiants du Loiret et de la région, sélectionnés par concours, se forment à la médecine à la rentrée. A 12 000 euros l’année, le coût de la formation – essentiellement en anglais et à distance depuis Orléans – avait choqué la communauté universitaire, d’autant plus que le maire promet de financer par un système de bourses, les déplacements des étudiants à Zagreb, à l’occasion de leurs examens. »






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