Après une réunion importante à la fin du mois de juillet, le Conseil de défense écologique a annoncé plusieurs mesures réglementaires, directement inspirées des propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Dans un communiqué, l'ONG gouvernementale Greenpeace fait le point sur ces nouvelles mesures.
« Le gouvernement passe de l’écologie des petits pas à celle des petits riens. L’outrecuidance de la mise en scène et la multiplication des épisodes ne suffisent pas à masquer la vacuité du scénario. Encore une fois, la transition écologique fait du surplace. Sur le logement, Barbara Pompili réitère essentiellement des dispositions peu significatives déjà prévues dans la loi votée l’an dernier, qui renvoie toute évolution à 2023, soit hors de ce quinquennat", explique Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques de Greenpeace France. "Les volumes d’investissements publics annoncés sont d’ailleurs largement insuffisants et le seuil proposé pour interdire les logements énergivores, à rebours des promesses présidentielles, ne concernerait que 1 à 2% des passoires actuellement en location, ce qui ne permettra pas de lutter contre la précarité énergétique", ajoute-t-il, poursuivant : "La ministre ne parle pas non plus de l’obligation de rénovation préconisée par la Convention citoyenne pour le climat, pourtant essentielle à l’efficacité du dispositif. Quant à l’objectif de stopper les aménagements de zones commerciales, il est dilué dans un moratoire dont le détail reste flou, notamment en ce qui concerne les entrepôts de e-commerce. Pendant que le gouvernement verse dans la surenchère communicationnelle pour donner le change à l’opinion publique, les retards du pays ne cessent de s’accumuler sur le front du dérèglement climatique, préparant un avenir invivable. Ce quinquennat s’achemine péniblement vers une impasse pour l’écologie. »
Greenpeace s’alarme également "du jeu de dupes mené par le gouvernement avec la Convention citoyenne pour le climat" : "Après avoir censuré plusieurs propositions parmi les plus structurantes lors de la réception à l’Élysée des travaux des 150, puis en avoir retoqué d’autres lors de l’examen du 3e projet de loi de finance, la loi Climat qui doit y donner suite a finalement été repoussée à 2021, tandis que les citoyens sont conviés par le gouvernement à une série de rencontres avec les différents acteurs concernés par leurs propositions".
Concrètement, "le gouvernement s’engage dans un processus dilatoire et tente de réduire l’écologie à de petits sujets, pour mieux écarter les propositions qui le dérangent tout en faisant jouer aux 150 citoyens tirés au sort un rôle qui n’est pas le leur. Une année supplémentaire a déjà été consacrée à la discussion de solutions déjà connues : le gouvernement doit désormais assumer sa partie et les mettre en oeuvre dans leur ensemble sans plus tarder."
« Le gouvernement passe de l’écologie des petits pas à celle des petits riens. L’outrecuidance de la mise en scène et la multiplication des épisodes ne suffisent pas à masquer la vacuité du scénario. Encore une fois, la transition écologique fait du surplace. Sur le logement, Barbara Pompili réitère essentiellement des dispositions peu significatives déjà prévues dans la loi votée l’an dernier, qui renvoie toute évolution à 2023, soit hors de ce quinquennat", explique Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques de Greenpeace France. "Les volumes d’investissements publics annoncés sont d’ailleurs largement insuffisants et le seuil proposé pour interdire les logements énergivores, à rebours des promesses présidentielles, ne concernerait que 1 à 2% des passoires actuellement en location, ce qui ne permettra pas de lutter contre la précarité énergétique", ajoute-t-il, poursuivant : "La ministre ne parle pas non plus de l’obligation de rénovation préconisée par la Convention citoyenne pour le climat, pourtant essentielle à l’efficacité du dispositif. Quant à l’objectif de stopper les aménagements de zones commerciales, il est dilué dans un moratoire dont le détail reste flou, notamment en ce qui concerne les entrepôts de e-commerce. Pendant que le gouvernement verse dans la surenchère communicationnelle pour donner le change à l’opinion publique, les retards du pays ne cessent de s’accumuler sur le front du dérèglement climatique, préparant un avenir invivable. Ce quinquennat s’achemine péniblement vers une impasse pour l’écologie. »
Greenpeace s’alarme également "du jeu de dupes mené par le gouvernement avec la Convention citoyenne pour le climat" : "Après avoir censuré plusieurs propositions parmi les plus structurantes lors de la réception à l’Élysée des travaux des 150, puis en avoir retoqué d’autres lors de l’examen du 3e projet de loi de finance, la loi Climat qui doit y donner suite a finalement été repoussée à 2021, tandis que les citoyens sont conviés par le gouvernement à une série de rencontres avec les différents acteurs concernés par leurs propositions".
Concrètement, "le gouvernement s’engage dans un processus dilatoire et tente de réduire l’écologie à de petits sujets, pour mieux écarter les propositions qui le dérangent tout en faisant jouer aux 150 citoyens tirés au sort un rôle qui n’est pas le leur. Une année supplémentaire a déjà été consacrée à la discussion de solutions déjà connues : le gouvernement doit désormais assumer sa partie et les mettre en oeuvre dans leur ensemble sans plus tarder."