Le Grand Prix National de l'Ingénierie 2024, un tremplin pour l'innovation responsable

Chaque année, le Grand Prix National de l'Ingénierie (GPNI) met en avant l'excellence et l'innovation dans les domaines de l'industrie et de la construction en France. L'édition 2024, organisée par les ministères de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, ainsi que de l'Industrie et de l'Énergie, en collaboration avec Syntec-Ingénierie, promet d'accentuer l'engagement en faveur des transitions écologique, industrielle et énergétique. Ce concours d'envergure nationale s'inscrit dans une démarche de reconnaissance des contributions majeures à la décarbonation, à l'adaptation au changement climatique et à l'innovation énergétique.

Le GPNI 2024 invite toutes les entreprises d'ingénierie à soumettre leurs projets avant le 22 mai 2024, autour de trois axes stratégiques : la décarbonation de l'industrie, l'adaptation de l'existant aux défis climatiques et l'innovation pour les transitions énergétiques. Outre ces catégories, un Grand Prix hors catégorie sera également attribué, récompensant l'ingéniosité sans limite. Les critères d'évaluation mettront l'accent sur la contribution des projets à l'atténuation et à l'adaptation au changement climatique, à la protection de la biodiversité et à l'emploi de nouvelles méthodologies et technologies.

Les enjeux de décarbonation de l'industrie, cruciaux pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone, font écho à l'urgence d'innover dans les process et les produits industriels. Parallèlement, l'adaptation de nos infrastructures et territoires face aux impacts climatiques et la quête d'une énergie plus verte constituent des défis majeurs que le GPNI 2024 ambitionne de relever. Cette édition promet ainsi de mettre en lumière les projets les plus audacieux et responsables, contribuant activement à la construction d'un avenir durable.

En 2023, c’est AIA Life Designers qui avait remporté le Grand Prix National de l'Ingénierie pour son extension bioclimatique de l'aéroport Roland Garros à La Réunion. Il s’agit du premier bâtiment aéroportuaire de cette envergure à être conçu de manière bioclimatique dans un milieu tropical. Le défi initial était de se passer de climatisation dans un tel environnement. Les spécialistes d'AIA Ingénierie ont exploité les alizés pour assurer une ventilation naturelle de toute l'extension. Pour cela, un large canyon dépressionnaire a été aménagé au centre, favorisant la circulation des vents à travers la zone de livraison des bagages. Ce dispositif a permis d'offrir un confort hygrothermique accru aux utilisateurs, avec une sensation de fraîcheur réduite de 4°C, tout en réalisant des économies d'énergie estimées à 60% par rapport à un bâtiment équivalent climatisé selon les mêmes standards de confort.