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La transition énergétique passe (aussi) par la sensibilisation des consommateurs aux écogestes

La Rédaction
10/10/2019



La réussite de la transition énergétique repose sur la prise en compte de plusieurs facteurs. Le volontarisme des pouvoirs publics, l’investissement des entreprises mais aussi la mobilisation des individus qui, à leur échelle, peuvent contribuer à nous assurer collectivement un avenir plus durable. La connaissance des éco-gestes par le grand public reste cependant inégale.



La transition énergétique passe (aussi) par la sensibilisation des consommateurs aux écogestes
Alors comment faire connaitre et comprendre les bonnes pratiques aux Françaises et aux Français dont le rôle est aussi central dans la transition énergétique ?
 
Plusieurs canaux et réseaux de communication doivent être activés. La communication institutionnelle, avec des organismes comme l’ADEME ou l’ANAH, sont bien sûr des repères clés. Mais le message passe aussi par les artisans et entreprises du secteur qui doivent s’engager pour adopter une approche pédagogique auprès des individus.
 
Soutenir l’action des acteurs traditionnels
 
Les deux agences principales consacrées au bâtiment et à la transition énergétique, L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), restent peu audibles et ne bénéficient que d’un impact mineur auprès du grand public. En effet, malgré leur rôle central dans la mise en œuvre des politiques publiques, elles restent très faiblement identifiées par les consommateurs et ne sont pas en mesure de sensibiliser durablement les consommateurs à leurs droits aux aides publiques.
 
Améliorer le quotidien de 8 Français sur 10
 
Aujourd’hui, l’information des consommateurs reste  à améliorer. Selon une enquête OpinionWay, 80% des Français ignorent encore qu’ils peuvent bénéficier d’une aide de l’Etat dans le cadre de travaux  dans  leur logement visant à améliorer leur efficacité énergétique. Et pourtant, l’enjeu est de taille. Les conséquences des passoires énergétiques sont multiples et impactent non seulement l’environnement, mais encore la vie quotidienne de 12,2 millions de français qui en subissent les  risques économiques, sanitaires et psychologiques. Les effets des passoires énergétiques sont désormais bien connus et génèrent, selon Christophe Robert, Directeur Général de la Fondation Abbé Pierre, des « maladies cardio-vasculaires, des problèmes respiratoires, des migraines, de l’anxiété, des dépressions ». Par exemple, L’ANAH supervise un « fonds national d’aide à la rénovation thermique des logements privés », entièrement dédié à la rénovation thermique des logements des ménages les moins aisés financièrement.
 
Les acteurs privés, notamment les fournisseurs, doivent jouer un rôle d’accompagnement des consommateurs
 
Les entreprises du secteur ont donc un rôle d’information à assumer auprès des consommateurs. Pour renforcer leur connaissance des grands enjeux de la transition, les entreprises forment leurs vendeurs à domicile aux bonnes pratiques, avec pour objectif de les transmettent ensuite aux interlocuteurs qu’ils rencontrent. Malgré les récentes critiques qui dénoncent des cas de démarchage abusif, la vente à domicile demeure un canal de sensibilisation efficace. De plus, si les abus existent dans les faits, ils restent extrêmement minoritaires et bien encadrés par les entreprises. Régulièrement attaqués pour des pratiques frauduleuses, les grands groupes avancent leurs statistiques. Dans le cas d’Engie, par exemple, les cas de démarchage abusifs de certains de leurs prestataires n’excèdent pas les 0,2%. Pour ENI, 200 cas ont été identifiés, soit un cas sur 1 000 environ.  En parallèle de leur mission de sensibilisation, les acteurs du secteur ont lancé des outils d’accompagnement en ligne. C’est ainsi le cas d’Engie qui a développé le service « Ma Conso », un outil gratuit qui peut aider les consommateurs à analyser les « consommations d’énergie », poste par poste pour réaliser des économies globales sur la facture finale.
 
La mise en place d’actes concrets pour contribuer à rendre les consommateurs acteurs d’un avenir plus soutenable est possible. Une diffusion des bonnes pratiques est cependant absolument nécessaire et reposer sur l’utilisation massive de l’ensemble des canaux de communication disponibles, digitaux ou physiques.
 





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