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La sécheresse hivernale suscite l’inquiétude pour l’été prochain

Sébastien Arnaud
08/03/2023



La rareté des pluies cette hiver pose de sérieuses questions sur la reconstitution des nappes phréatiques pour cet hiver. Mais au-delà de cela, de nombreux professionnels aux activités dépendantes de réserves d’eau s’inquiètent pour leur avenir. Une réalité soulignée par une série de portraits publiés par « FranceInfo ».



Creative Commons - Pixabay
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Ils ont en commun de regarder avec inquiétude le pluviomètre. FranceInfo publie un long article qui met en scène cinq professionnels « préoccupés par la quasi-absence de pluie dans les Pyrénées-Orientales ces dernières semaines »L’article propose ainsi un panorama intéressant qui a le mérite de rendre concret les conséquences d’épisodes de sécheresse pluriannuels. « Entre le 27 février et le 1er mars, nous sommes allés de la plaine du Roussillon aux montagnes des Pyrénées, à la rencontre d'un pêcheur, d'un couple de maraîchers, d'un maire, d'une viticultrice et d'un directeur de centrale hydroélectrique, tous affectés par cette sécheresse précoce et préoccupés par la saison estivale à venir », introduit la chaine d’informations.
 
Daniel Aspe, maire d’un petit village de 80 habitants explique par exemple comment la rivière s’assèche petit à petit. « A la fin du mois de janvier, un bruyant ballet de camions citernes a remonté la route sinueuse menant au village. Dix livraisons de 10 mètres cubes d'eau ont été déversées dans le château d'eau pour un total d'environ 5 000 euros. Une dépense imprévue qui vient s'ajouter à un autre chantier : la lutte contre les fuites. "La moitié de l'eau part dans la nature", soupire le maire. Alors, la chasse au gaspillage est lancée », explique l’article.
 
Même inquiétude du côté d’un couple de maraîchers qui parle d’une saison « catastrophique » après douze ans d’exploitation. Avec des effets en cascades du manque d’eau, sur l’arrosage bien sur mais aussi le risque d’incendie ou l’apparition de nouveaux nuisibles. 
 
Un pêcheur, une viticultrice et un directeur de centrale hydroélectrique partagent le même constat et appellent à une remise à plat de la gestion et du partage de l’eau dans la région. « Depuis son arrivée en mai 2021, Nicolas Mounié n'a pas eu une seule période faste pour la petite centrale. Alors, le directeur tente de voir plus loin que la rivière. "L'eau n'est plus la ressource adaptée pour produire de l'électricité dans notre région", lâche-t-il, en levant les yeux. "On mise plutôt sur le soleil." A quelques kilomètres de l'Aude, un grand projet de panneaux photovoltaïques devrait bientôt voir le jour pour prendre le relais du déclin de la rivière » raconte l’article.
 
Lire en intégralité les portraits de Fance Info sur le site de la chaine d’information






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