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La prospérité n’est pas qu’une question de croissance

10/07/2017



A l’occasion des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, Jean-Hervé Lorenzi, le président du Cercle des économistes a été interviewé par le site "La Tribune". Il affirme qu’il est urgent d’élargir la question économique sur la prospérité en incluant d’autres données plus humaines.



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Est-ce que la croissance est la clé de tous les succès ? Après une deuxième partie du XXème siècle et un début de XXème marqués par une obsession de la croissance, les événements les plus récents font réfléchir sur ce concept. La question écologique, les grandes inégalités dans tous les pays du monde et antagonismes idéologiques ou politiques invitent à s’interroger sur le concept de prospérité. Dans une interview au site La Tribune.fr, Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, jette un pavé dans la mare.
 
« Nous sommes convaincus que les problèmes des sociétés actuelles ne se résument pas à la seule question du retour de la croissance, mais nécessitent de couvrir un champ plus large qui recouvre l'inclusion, l'équité, la durabilité. L'époque exige une vision humaniste de l'économie, parce que nous vivons une transition qui se caractérise par des bouleversements technologiques, climatiques, énergétiques, et une montée des inégalités. Cela nécessite de refonder notre contrat social et de réformer nos institutions pour prendre en compte ces nouvelles exigences » explique l’économiste. Il cite notamment la Prix Nobel d’économie Amartya Sen pour avancer qu’il faut « inventer un modèle économique et social de long terme, pour bâtir de nouvelles formes de prospérité, afin de concilier la qualité de vie et l'épanouissement personnel dans un contrat social humaniste. Bref, c'est une vision économique qui veut remettre l'humain au centre du jeu. »
 
Difficile de trouver des interprétations concrètes de ces principes, mais le constat n’en demeure pas moins pertinent. « Les termes du problème ont changé : face à la mondialisation ou aux progrès technologiques, on voit bien qu'il y a des gagnants et des perdants. Et que ces perdants, partout dans le monde, notamment les classes moyennes des pays avancés, se révoltent sous différentes formes. Il y a la montée des populismes et des violences sociales ou confessionnelles que nous n'avions pas connues depuis longtemps, comme le terrorisme. »

Lire en intégralité l’interview de Jean-Hervé Lorenzi sur le site La Tribune.fr






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