Dans un communiqué, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme explique que heureusement, la décision n'est pas définitive : le texte final doit être négocié entre les Etats membres, la Commission et le Parlement européen. La négociation commencera sous présidence bulgare de l'UE, lorsque le Parlement aura adopté sa position, qu'on peut espérer plus ambitieuse que celle du Conseil des Etats membres. Dans cette négociation, nous comptons sur la France pour relever le niveau et tenir l'ambition.
Gouvernance de l'Union de l'énergie : pas d'objectif de neutralité carbone pour 2050
La "gouvernance" sur l'énergie, ce sont les règles qui doivent assurer le développement des énergies renouvelables et la réduction de la consommation d'énergie en Europe. C'est donc un instrument essentiel de l'application en Europe de l'Accord de Paris sur le climat. Pour mémoire, en octobre 2014, les États membres s'étaient collectivement engagés à ce que les énergies renouvelables atteignent 27 % du mix énergétique européen en 2030, mais ont rejeté des objectifs nationaux contraignants. En l'absence de contrainte, la Commission a donc cherché à s'assurer que les pays se fixent des objectifs suffisamment ambitieux et qu'ils respectent leurs engagements.
Finalement, il aura fallu 3 sessions de négociations aux Etats de l'UE pour tomber d'accord sur leur position sur la gouvernance énergétique :
Malgré un soutien de la France, la majorité des Etats membres de l'UE se sont opposés à un objectif de neutralité carbone pour l'Europe en 2050, qui a disparu du texte final. Pourtant, l'Accord de Paris sur le climat, que tous ces pays ont signé, signifie bel et bien l'atteinte de la neutralité carbone en 2050.
Sur le suivi des énergies renouvelables, les pays se sont ralliés à la proposition de la France, qui défendait l'idée que 60 % des objectifs renouvelables nationaux (non obligatoires) pour 2030 soient atteints dès 2027. Les pays ont ainsi accepté l'idée de la France d'avoir 3 points de passage pour sécuriser leur trajectoire de développement des énergies renouvelables (2023, 2025 et 2027), mais ils ont obtenu en contrepartie que la Commission ne puisse pas formuler d'autres recommandations chiffrées - à un Etat membre qui serait en dehors des clous par rapport à sa trajectoire.
Finalement, il aura fallu 3 sessions de négociations aux Etats de l'UE pour tomber d'accord sur leur position sur la gouvernance énergétique :
Malgré un soutien de la France, la majorité des Etats membres de l'UE se sont opposés à un objectif de neutralité carbone pour l'Europe en 2050, qui a disparu du texte final. Pourtant, l'Accord de Paris sur le climat, que tous ces pays ont signé, signifie bel et bien l'atteinte de la neutralité carbone en 2050.
Sur le suivi des énergies renouvelables, les pays se sont ralliés à la proposition de la France, qui défendait l'idée que 60 % des objectifs renouvelables nationaux (non obligatoires) pour 2030 soient atteints dès 2027. Les pays ont ainsi accepté l'idée de la France d'avoir 3 points de passage pour sécuriser leur trajectoire de développement des énergies renouvelables (2023, 2025 et 2027), mais ils ont obtenu en contrepartie que la Commission ne puisse pas formuler d'autres recommandations chiffrées - à un Etat membre qui serait en dehors des clous par rapport à sa trajectoire.