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La politique, absente ou presque de la vie des 18-24 ans

03/02/2022



Une étude de l’institut Montaigne se penche sur le rapport à la politique des 18-24 ans. Alors que les mouvements de jeunesse sont présents dans la campagne, les auteurs notent un désintérêt très majoritaire de cette classe d’âge.



Creative Commons - Pixabay
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Des nouveaux visages et des représentants des candidats pour la jeunesse ont émergé pendant la campagne présidentielle. Et les meetings sont remplis aussi de jeunes de moins de 25 ans. Et pourtant, le désintérêt pour la politique des plus jeunes adultes n’a jamais été aussi important, estime une étude qui vient d’être publiée. « Alors que plus d’un cinquième des 18-24 ans avait boudé les urnes en 2017, une enquête intitulée « une jeunesse plurielle »  publiée jeudi 3 février par les sociologues Olivier Galland et Marc Lazar, pour le compte de l’Institut Montaigne, un think tank néolibéral, passe au crible un large spectre de préoccupations politiques et sociétales et questionne, en creux, la possibilité d’un record d’abstention. « Une partie importante des jeunes ne se reconnaît aucune proximité avec un parti ou une tendance politique, soit par méconnaissance, soit par désintérêt et peut-être aussi par rejet », avancent Olivier Galland, directeur de recherche émérite au CNRS, et Marc Lazar, professeur de sociologie et d’histoire à Sciences Po » », relève Le Monde.

La principale leçon de cette étude est de noter une grande différence par rapport aux générations précédentes : « Du flot de statistiques rassemblées, certaines illustrent mieux que d’autres le phénomène. Ainsi, 43 % des jeunes sondés disent ne pas avoir d’idées assez précises pour se positionner sur l’échelle gauche-droite, et 55 % ne peuvent indiquer de préférence partisane, soit parce qu’ils ne connaissent pas assez les partis (36 %), soit parce qu’aucun ne correspond à leur choix (19 %). Et cela vaut pour toutes les formations politiques : le cas d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) est « symptomatique », relève les enquêteurs : bien que l’écologie soit une préoccupation reconnue comme majeure par cette catégorie de population, à peine plus d’un sur dix déclare se sentir proche de ce parti ».

Lire en intégralité l’article du « Monde » qui a consulté en premier l’étude






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