
Le grand prix Les Chênes pour la région centre-est a été remis à la Maison François Cholat pour son engagement dans le domaine du développement durable. Ce prix qui récompense les entreprises familiales, a choisi cette entreprise qui a vu défiler cinq générations de François Cholat à sa tête. « Pas de doute, François Cholat sait ce que pérennité veut dire. Depuis cent trente-sept ans, tous les Cholat qui dirigent l’entreprise du même nom se prénomment François : François Claude, cinquante-deux ans, l’actuel président, François Christian, cinquante-trois ans, son frère, directeur général. Leur métier depuis plus d’un siècle : la meunerie pour l’alimentation humaine, la collecte et la commercialisation des céréales, mais aussi la nutrition animale et la distribution de produits phytosanitaires » lit-on dans Les Echos.
Agriculture et développement durable
Avec près de 200 000 tonnes de céréales collectées chaque année et 10% des parts de marché de la région, la Maison François Cholat n’est pas une petite affaire familiale. Si la société a été récompensée par le grand prix Les Chênes, c’est qu’elle a opéré un véritable positionnement stratégique en faveur du développement durable. « Dans la meunerie, le souci du développement durable s’exprime dans la variété de sa gamme de farines (une centaine), dans l’aide à l’installation de jeunes artisans boulangers, mais aussi et surtout dans la traçabilité des céréales collectées » souligne le quotidien économique.
En basant son développement sur le respect des normes environnementales et un développement des filières locales, l’institution familiale a mis l’accent simultanément sur la traçabilité et le développement durable. Cette stratégie s’est accompagnée de l’évolution des consignes en ressources humaines : « là où nous avions des BTS, nous recrutons aujourd’hui des ingénieurs. A la fois conseillers et préconisateurs, ils aident nos clients agriculteurs à utiliser le moins de produits chimiques possibles » explique François Cholat aux Echos. Un pari qui s’est avéré payant par la construction d’une marque distincte, protection contre la concurrence des grands groupes d’agroalimentaire.
En basant son développement sur le respect des normes environnementales et un développement des filières locales, l’institution familiale a mis l’accent simultanément sur la traçabilité et le développement durable. Cette stratégie s’est accompagnée de l’évolution des consignes en ressources humaines : « là où nous avions des BTS, nous recrutons aujourd’hui des ingénieurs. A la fois conseillers et préconisateurs, ils aident nos clients agriculteurs à utiliser le moins de produits chimiques possibles » explique François Cholat aux Echos. Un pari qui s’est avéré payant par la construction d’une marque distincte, protection contre la concurrence des grands groupes d’agroalimentaire.