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La consommation de viande a arrêté de baisser

31/08/2023



Alors que l’on a facilement souligné le fait que la consommation de viande avait baissé ces dernières années, un article du « Monde » montre que la consommation reste à un niveau important, empêchant une adaptation de la filière.



Pexels - Creatives Commons
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Moins mais mieux pour préserver la filière et avancer vers un élévage durable. Si cette approche semble consensuelle, la réalité est tout autre. « L’équation semble claire : réduire les cheptels sans réduire la consommation de viande ne ferait qu’augmenter les importations et reporter le problème ailleurs. Mais quand le rapport de la Cour des comptes précise bien que la baisse de la production de viande doit aller de pair avec une politique de diminution de la consommation, le gouvernement semble peu enclin à assumer une telle évolution » résume Le Monde.
 
Le quotidien montre que contrairement au discours très répandu de la baisse de la consommation de viande les chiffres dde FranceAgriMer montrent qu’entre 197à et 2022 la consommation de viande a augmenté même en prenant en compte les effets de l’augmentation démographique. « S’il y a bien eu une période de baisse de celle-ci entre 1990 et 2013 (– 11 %), elle augmente de nouveau légèrement (+ 3 % entre 2013 et 2022), portée notamment par l’appétit pour la volaille (+ 16,2 % en consommation individuelle depuis 2013), dont une grande part est importée »précise le quotidien drançais.
 
La raison de cet écart entre le discours officiel et les statistiques s’explique : « Pourtant, quand les Français sont interrogés sur leurs pratiques alimentaires, près de la moitié disent avoir réduit leur consommation de viande, et environ un quart d’entre eux se disent flexitariens. « Cette différence entre ce qu’on voit dans les sondages et ce que montrent les statistiques est troublante. Il y a un changement dans les esprits, mais pas encore dans les assiettes. Enfin, pas pour tout le monde », analyse la chercheuse Lucile Rogissart, qui a réalisé plusieurs études pour l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE)  sur la consommation de viande. »






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