La RSE donne du sens au travail. Pour les personnes qui cherchent un emploi, le sens ou l’impression de participer à un projet utile et vertueux sont clés. Les entreprises devraient avoir cela en tête lorsqu’elle définisse et mette en valeur l’approche responsable de leur activité. « Sur le plan des ressources humaines, une entreprise véritablement responsable qui pratique ce qu’elle prêche a tout à gagner. Les demandeurs d’emploi ou les personnes déjà en poste sont fiers de s’associer à ces organisations et sont, par conséquent, doublement motivés par leur travail. Cette attitude positive est confirmée par de récents sondages indiquant qu’environ 50 % des chercheurs d’emploi seraient prêts à accepter une baisse de salaire jusqu’à 15 %, si une entreprise plus responsable s’intéressait à leur profil. Comment se fait-il alors que si peu d’entreprises mettent l’accent sur les aspects éthiques de leurs activités ? » s’interrogent deux enseignantes de la Rennes Business School, cités par le quotidien Ouest France.
Dans ce domaine, la sincérité est une fois de plus de mise. Une entreprise qui utilisera la RSE comme un outil marketing n’a aucun intérêt à chercher des profils véritablement passionnés par l’engagement. C’est tout le paradoxe des entreprises qui ne prennent pas au sérieux ces questions. En faisant semblant, elles risquent de se trouver dans une situation plus délicate qu’en s’abstenant. Que dire en effet à un candidat surdiplômé et au profil prestigieux si en entretien d’embauche il explique qu’il a jeté son dévolu sur cette entreprise parmi d’autres à cause de son engagement ? L’embaucher au risque de le décevoir et de le voir quitter rapidement le navire ? « Les mêmes demandeurs d’emplois responsables ont tendance à vite détecter quand une société se sert de la RSE comme d'un outil marketing, à des fins plus commerciales qu’altruistes. De plus, la nouvelle génération de demandeurs d’emploi socialement responsables est exigeante. Elle sollicite un rôle actif dans la politique RSE de son entreprise et n’accepte plus celui de spectateur passif » expliquent les deux spécialistes.
Dans ce domaine, la sincérité est une fois de plus de mise. Une entreprise qui utilisera la RSE comme un outil marketing n’a aucun intérêt à chercher des profils véritablement passionnés par l’engagement. C’est tout le paradoxe des entreprises qui ne prennent pas au sérieux ces questions. En faisant semblant, elles risquent de se trouver dans une situation plus délicate qu’en s’abstenant. Que dire en effet à un candidat surdiplômé et au profil prestigieux si en entretien d’embauche il explique qu’il a jeté son dévolu sur cette entreprise parmi d’autres à cause de son engagement ? L’embaucher au risque de le décevoir et de le voir quitter rapidement le navire ? « Les mêmes demandeurs d’emplois responsables ont tendance à vite détecter quand une société se sert de la RSE comme d'un outil marketing, à des fins plus commerciales qu’altruistes. De plus, la nouvelle génération de demandeurs d’emploi socialement responsables est exigeante. Elle sollicite un rôle actif dans la politique RSE de son entreprise et n’accepte plus celui de spectateur passif » expliquent les deux spécialistes.