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L’aspartame pas si mauvaise pour la santé, affirme une nouvelle étude

17/07/2023



Une nouvelle étude nuance très largement les craintes concernant les effets négatifs de l’aspartame sur la santé, et notamment les craintes concernant les effets cancérigènes.



Creative Commons - Pixabay
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Le sucre sans sucre n’est pas si mauvais que ça pour la santé. « Après des années d’une controverse qui ne semble jamais finir, deux organisations de référence en matière d’évaluation des risques - le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et le comité d’experts sur les additifs alimentaires commun à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et à l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) - ont chacune rendu publiques le 14 juillet les conclusions de leurs travaux complémentaires, menés en parallèle. Selon les experts mandatés par ces organisations - exempts de conflits d’intérêts -, il n’existe pas de preuves scientifiques solides et indiscutables indiquant que l’aspartame, mentionné sur les étiquettes par le code «E 951», serait cancérigène » explique Le Figaro.

L’étude souligne surtout le traitement particulier dont bénéficie cet édulcorant sans que des preuves scientifiques ne le justifient. Les auteurs de l’étude estime donc qu’il n’y a aucune raison de modifier le seuil de la dose journalière qui est à 40 milligrammes par kilo de la personne qui les consomme.

« Ce travail d’évaluation a mobilisé une quarantaine d'experts qui ont passé en revue 1300 études scientifiques. Parmi elles, trois ont particulièrement retenu leur attention puisqu'elles ont mis en évidence un lien entre la consommation de boissons contenant de l'aspartame et le risque de carcinome hépatocellulaire (un type de cancer du foie). Cependant, «le hasard, certains biais ou facteurs confondants n'ont pas pu être exclus comme explication à ce résultat», soulignent les experts du CIRC. C'est tout le problème des études épidémiologiques menées sur de larges groupes de personnes : il est très difficile de faire le lien entre une cause précise et une maladie multifactorielle complexe, tant celle-ci a de causes possibles. Cela n'est réellement permis que quand l'effet est particulièrement marqué, comme c’est le cas du lien entre tabagisme et cancers, ou lorsque les études menées sur les modèles cellulaires, animaux et humains penchent toutes dans le même sens » appuie Le Figaro.
 
L’aspartame reste cependant dans la liste des « possiblement cancérogènes ». Cela parce que les études ne permettent pas de prouver non plus qu’il n’y a aucun risque. 






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