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L’agriculture africaine à l’épreuve du réchauffement climatique

27/10/2021



Le Fonds international de développement agricole (FIDA) s’est penché sur la situation de huit pays africains et les conséquences prévues du réchauffement climatique.



Creative Commons - Pixabay
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L’agriculture dépend du climat. Et du changement de ce dernier il y aura inexorablement des conséquences. Le Fonds international de développement agricole (FIDA) s’est penché sur la situation de plusieurs pays africains dans lesquels l’agriculture est secteur stratégique. « Plusieurs « cultures de base dans huit pays africains pourraient diminuer jusqu’à 80 % d’ici à 2050 dans certaines régions si les températures continuent d’augmenter en raison du changement climatique », met en garde cette institution spécialisée des Nations unies. « Cela pourrait avoir des conséquences désastreuses en matière de pauvreté et de sécurité alimentaire, à moins de débloquer en urgence des fonds pour aider les fermiers vulnérables à adapter leurs cultures et leurs méthodes », ajoute le FIDA. A quelques jours de l’ouverture de la COP 26 en Ecosse, l’organisation plaide pour augmenter significativement les investissements destinés à financer l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement » relève Le Monde.

Ce travail publié mercredi 27 octobre a été réalisé par l’Université du Cap en Farique du Sud en s’appuyant sur huit études dédiées chacune à des pays concernés par le risque climatique : Angola, Lesotho, Malawi, Mozambique, Ouganda, Rwanda, Zambie, Zimbabwe. « Ces huit Etats sont « très différents : sans accès à la mer, côtiers, montagneux ou semi-arides », mais les perspectives sont « sombres » pour tous, est-il souligné. Entre 2040 et 2069, les températures sont attendues en hausse de 2 °C voire plus, jusqu’à 2,6 °C dans certains endroits. Dans le même temps, les précipitations vont devenir plus rares et erratiques, « avec des inondations menaçant les cultures et la stabilité des sols » » poursuit le quotidien français.

En conclusion, l’étude souligne la nécessité vitale de s’adapter en identifiant les végétaux qui résisteront le mieux. Mais cette adaptation, souligne le texte, nécessite des investissements massifs. Une adaptation d’autant plus difficile à réaliser dans des pays où 






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