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Jardiner sans pesticides, c’est possible et même obligatoire

03/04/2019



A l’occasion de la semaine des alternatives aux pesticides, le ministère de la Transition écologique a rappelé que depuis le 1er janvier 2019 il est interdit d’utiliser des pesticides chimiques pour jardiner ou désherber. Songer aux alternatives n’est plus un acte militant mais le respect de la loi Labbé.



Creative Commons - Pixabay
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La semaine des alternatives aux pesticides était particulière cette année. « Chaque année, pour le retour du printemps du 20 au 30 mars, la Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides (SPAP) met à l'honneur de nombreuses alternatives pour se passer des pesticides chimiques de synthèse dans notre consommation et notre production. Plus de 1000 évènements en France et à l'étranger sont organisés chaque année par les citoyens, les associations, les entreprises ou encore les collectivités territoriales lors de cet évènement. Au programme : conférences, ciné-débats, portes ouvertes de fermes, de moulins, de jardins, dégustations, ateliers, démonstrations... » rappelle le ministère de la Transition écologique par communiqué.

Sauf que cette année une loi interdit aux jardiniers amateurs d’utiliser des produits chimiques. « Depuis le 1er janvier 2019, la réglementation contre l'utilisation les pesticides chimiques pour les jardiniers amateurs évolue. Vous ne pouvez plus les acheter, les utiliser et les stocker pour jardiner ou désherber. Pour rappel, les pesticides, aussi appelés produits phytopharmaceutiques, servent à protéger les plantes. Il s'agit d'herbicides, fongicides, acaricides, anti-limaces... Les pesticides de biocontrôle, à faible risque ou utilisables en agriculture biologique restent autorisés. Cette interdiction concerne aussi les collectivités qui n'ont plus le droit, depuis janvier 2017, d'utiliser ces pesticides sur les espaces verts, les forêts, les voiries ou les promenades accessibles ou ouverts au public » poursuit le texte.

Quelques conseils sont avancés pour protéger son jardin sans utiliser des substances nocives et illégales. « Planter des plantes locales, au bon endroit selon l'exposition et la nature du sol ;  Cultiver à proximité les unes des autres des plantes qui s'apportent des bénéfices mutuels ; Utiliser les plantes et les animaux auxiliaires pour lutter contre les maladies et les ravageurs ; Favoriser la biodiversité, alterner les cultures, adopter le paillage pour protéger vos végétaux des herbes indésirables et de la sécheresse » conseille le ministère.
 






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