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Investir dans l’environnement et le faire savoir : la recette pour être de toute façon gagnant

Sébastien Arnaud
17/06/2021



Pour être sûr d’être gagnantes en investissant dans l’environnement ou l’écologie, les entreprises doivent le faire savoir. Ainsi l’opération dont la rentabilité n’est pas toujours claire, aura pour le moins le mérite d’avoir un effet sur l’image.



Creative Commons - Pixabay
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Sortir un budget et investir sur un aspect environnemental ou écologique n’est pas toujours évident. Car si l’on comprend les raisons éthiques de le faire, du point de vue de la rentabilité, cela n’est pas toujours clair. Mais depuis quelques années, cette exigence est entrée dans les esprits. « Une étude menée par Bpifrance-Le Lab auprès d’un millier d’entreprises, petites et moyennes, indique que l’objectif « environnemental » de l’investissement fait une véritable percée. Il est cité par 35 % des patrons, une proportion de neuf points plus élevée que la moyenne constatée par cette étude récurrente depuis 2018. « Il y a une très forte conscience des chefs d’entreprise sur les enjeux climatiques : 86 % se disent concernés, souligne Philippe Mutricy, directeur des études de Bpifrance, 67 % sont convaincus que les enjeux sont réels, 23 % se disent opportunistes et 10 % agissent sous la contrainte » » rapporte Le Monde.

« Tous les chefs d’entreprise ne sont pas animés par la même conviction. Produire des produits plus respectueux de l’environnement, recourir à des modes de production moins énergivores cela répond pour certains à l’air du temps. Les entreprises se trouvent confrontées « à une demande sociale nouvelle, de la part de leurs clients ou de leurs partenaires, mais aussi à une pression normative », analyse Denis Ferrand, directeur général de l’institut Rexecode. Les notations ESG, fondées sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance sont de plus en plus scrutées par les actionnaires ou les investisseurs » poursuite le quotidien. On peut disserter des heures sur les intentions, les effets de mode ou la tendance au « greenwashing » ou décider de s’appuyer sur cette tendance. Car plus l’engagement environnemental paraitra opportuniste, plus il se répandra et avec lui des effets bénéfiques espérés.







1.Posté par Gilles Berdugo le 15/07/2021 10:35
Je trouve ça intéressant de voir que la plupart des chefs d’entreprises se voient adopter de plus en plus d’objectifs environnementaux, quelles que soient leurs convictions ou intentions réelles. Bien que certaines entreprises soient simplement opportunistes, tant que leur engagement produit de vrais résultats, cela fait avancer le développement durable. Par contre selon votre article 86% des chefs d’entreprises se sentent concernés, mais seulement 35% citent des réels objectifs environnementaux. Cela démontre quand même qu’il y a un vrai écart entre le discours et les actions réalisées par les chefs d’entreprises, non ?

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