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Il faut dire aux patrons français que la RSE ce n’est pas que l’environnement

26/07/2018



Un sondage Opinion Way pour CCI France, La Tribune et Europe 1 montre que 61% des chefs d’entreprise estiment avoir mis en place une démarche de RSE. Une majorité solide et prometteuse mais qui a trop souvent tendance à limiter la RSE aux aspects environnementaux.



Creative Commons - Pixabay
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Mettre en place une stratégie RSE c’est bien. Le faire en sachant en définir les contours, c’est encore mieux. Un récent sondage réalisé par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et Europe 1 rapporte que 61% des patrons considère qu’il a mis en place une démarche de Responsabilité sociale et environnementale (RSE). Seul hic, la plupart ne met en avant que des mesures environnementales, sous-estimant ainsi les autres domaines pourtant clé du concept.
 
« Parmi les initiatives RSE mises en œuvre dans les entreprises françaises, on retrouve en tête de gondole celles en faveur de la protection de l'environnement. 69% des chefs d'entreprise déclarent avoir engagé toute une série de dispositions en ce sens, telles que l'utilisation de gobelet en carton ou l'usage de papier recyclé, pour préserver l'environnement » rapporte La Tribune. « En revanche, les initiatives en faveur du bien-être au travail, de la diversité dans le recrutement ou encore de la lutte contre le harcèlement sexuel peinent vraiment à se matérialiser. Et les chiffres sont, là-aussi, particulièrement éloquents. Par exemple, ils sont seulement 25% à proposer aux salariés un environnement de travail épanouissant et 15% à se mobiliser sur les sujets de société type harcèlement sexuel au travail ou laïcité. A contrario, ils sont 74% et 83% a ne pas se mobiliser sur ces sujets et ne pas avoir l'intention de le faire "pour l'instant" . »

Pour ce qui est de l’évolution des pratiques managériales, de prise de décisions stratégiques, des mesures pour mettre plus de sens au travail ou les questions de bien-être et d’engagements solidaires, les démarches sont ultra-minoritaires. En effet, seuls 8% des sondés affirment avoir mis en place une politique de recrutement qui mise sur des personnes de catégories éloignées de l’emploi.

Lire en intégralité l’article du site économique La Tribune.fr






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