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Il ne suffit pas de se débarrasser de son vieux véhicule diesel pour ne plus polluer. Les sources et facteurs d’émissions de particules fines sont nombreuses et ce n’est qu’en les connaissant que l’on peut essayer de les limiter. « La pollution de l'air aux particules fines engendrées par le trafic automobile pose un réel problème de santé publique. Si l'impact des véhicules Diesel est prouvé, d'autres sources d'émissions sont moins connues, parmi lesquelles les motorisations essence à injection directe, mais aussi l'abrasion des pneus, des plaquettes de freins et du revêtement routier. Tous les véhicules sont concernés par ces émissions hors échappement, y compris le véhicule électrique » explique un communiqué de IFP Energies nouvelles.
Ce centre de recherche communiqué sur le sujet pour mettre en avant une application qu’il développe depuis 2016 : Geco air. Sa vocation est de sensibiliser et aider les conducteurs à évaluer leurs émissions de polluants pour mieux les limiter. « Initialement conçue pour aider chaque utilisateur à devenir un « écomobiliste » en mesurant ses émissions de polluants (NOx et CO) et de CO2, Geco air intègre de nouveaux algorithmes permettant d'estimer la totalité des émissions de particules fines, y compris hors échappement, liées aux trajets automobiles » avance le texte.
Selon IFP Energies nouvelles, deux sources de pollution importantes sont trop peu connues du grand public. D’abord, « l’abrasion des pneus et des freins génère des particules fines, qui dépendent du type de trajet, de la météo et aussi du style de conduite. Elles sont de l'ordre de 10 à 40 mg/km parcouru, des niveaux supérieurs aux niveaux d'émissions à l'échappement des véhicules récents, essence comme Diesel. La norme antipollution européenne impose 4,5 mg/km parcouru pour les émissions à l'échappement. D'après une étude d'Airparif de 2015, ces émissions hors échappement représenteraient 41 % des particules fines en suspension dues au trafic routier francilien ». Une réalité d’autant plus importante à dire que des petits gestes très simples pourraient avoir un effet notable sur ces niveaux de pollution. En modifiant sa conduite, moins de freinages et moins d’accélérations, les niveaux de pollution peuvent être du simple au double.
Ensuite, continue le texte, « Les nouveaux modèles essence à injection directe (43 % du parc européen des véhicules essence et la quasi-totalité du marché pour les véhicules neufs) émettent également des particules très fines, parfois jusqu'à 10 fois plus que les moteurs Diesel récents. Comme pour le Diesel, un filtre à particules existe mais sa généralisation est progressive. » Face à ce phénomène, « La nouvelle version de Geco air intègre un modèle d'émissions de particulesspécifique aux véhicules essence à injection directe. Il estime ces émissions en nombre et non en masse, ce qui permet la prise en compte des particules très fines. Le conducteur bénéficie en outre d'un score mobilité pour chacun de ses trajets et de conseils d'écoconduite pour réduire son empreinte polluante » vante le communiqué.
Ce centre de recherche communiqué sur le sujet pour mettre en avant une application qu’il développe depuis 2016 : Geco air. Sa vocation est de sensibiliser et aider les conducteurs à évaluer leurs émissions de polluants pour mieux les limiter. « Initialement conçue pour aider chaque utilisateur à devenir un « écomobiliste » en mesurant ses émissions de polluants (NOx et CO) et de CO2, Geco air intègre de nouveaux algorithmes permettant d'estimer la totalité des émissions de particules fines, y compris hors échappement, liées aux trajets automobiles » avance le texte.
Selon IFP Energies nouvelles, deux sources de pollution importantes sont trop peu connues du grand public. D’abord, « l’abrasion des pneus et des freins génère des particules fines, qui dépendent du type de trajet, de la météo et aussi du style de conduite. Elles sont de l'ordre de 10 à 40 mg/km parcouru, des niveaux supérieurs aux niveaux d'émissions à l'échappement des véhicules récents, essence comme Diesel. La norme antipollution européenne impose 4,5 mg/km parcouru pour les émissions à l'échappement. D'après une étude d'Airparif de 2015, ces émissions hors échappement représenteraient 41 % des particules fines en suspension dues au trafic routier francilien ». Une réalité d’autant plus importante à dire que des petits gestes très simples pourraient avoir un effet notable sur ces niveaux de pollution. En modifiant sa conduite, moins de freinages et moins d’accélérations, les niveaux de pollution peuvent être du simple au double.
Ensuite, continue le texte, « Les nouveaux modèles essence à injection directe (43 % du parc européen des véhicules essence et la quasi-totalité du marché pour les véhicules neufs) émettent également des particules très fines, parfois jusqu'à 10 fois plus que les moteurs Diesel récents. Comme pour le Diesel, un filtre à particules existe mais sa généralisation est progressive. » Face à ce phénomène, « La nouvelle version de Geco air intègre un modèle d'émissions de particulesspécifique aux véhicules essence à injection directe. Il estime ces émissions en nombre et non en masse, ce qui permet la prise en compte des particules très fines. Le conducteur bénéficie en outre d'un score mobilité pour chacun de ses trajets et de conseils d'écoconduite pour réduire son empreinte polluante » vante le communiqué.