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Eoliennes tueuses d’oiseaux, FNE attaque EDF Energies nouvelles

23/08/2017



L’association France Nature Environnement (FNE) assigne en justice EDF Energies Nouvelles. Les militants reprochent à l’entreprise de ne pas avoir mis en place les moyens suffisants pour lutter contre les dizaines de morts d’oiseaux, dont certains d’espèces protégées, causées par un parc d’éoliennes de l’Hérault.



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Les éoliennes tueuses d’oiseaux sont dans le viseur de France Nature Environnement (FNE). L’association a publié début août un communiqué qui annonce que l’association va assigner EDF Energies Nouvelles devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre pour ce dosssier.

« Au cœur de l’Hérault, à quelques kilomètres à l’Ouest de Montpellier, se trouve le causse d’Aumelas, vaste vallon couvert de garrigue et ponctué d’escarpements rocheux. Cet espace naturel à la beauté à couper le souffle est un lieu privilégié du développement pour l’alimentation et la reproduction d’oiseaux parmi les plus remarquables de l’avifaune française » commence le communiqué, bucolique jusqu’à ce qu’il entre dans le cœur du sujet. « Mais dans le causse d’Aumelas, le faucon n’est pas seul : c’est en effet le lieu d’installation d’un important parc éolien de trente-et-un aérogénérateurs, dont le gestionnaire est EDF Energies Nouvelles. Or, les faucons qui se déplacent dans la zone courent le risque de heurter mortellement les machines. C’est ainsi près de 30 cadavres de faucons crécerellettes qui ont été retrouvés au pied des éoliennes depuis 2012. Ce chiffre n’est cependant pas représentatif du vrai nombre de spécimens détruits par les éoliennes, que les estimations placent à… plus de 100 » continue le texte.

France Nature Environnement affirme que l’énergéticien a été sollicité à plusieurs reprises à ce sujet sans que des mesures efficaces ne soient décidées. : «  les gestionnaires du parc éolien, ainsi que les sociétés propriétaires, n’ont rien fait pour renverser la vapeur : si un système d’effarouchement des oiseaux a été mis en place, ce n’est que tardivement, et il s’est avéré inefficace. » Un statu quo qui est interprété par les militants comme « une volonté délibérée de ne pas assumer leurs responsabilités ». Ce sera désormais à la justice de trancher.






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