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En France, souveraineté énergétique rime avec nucléaire

Sébastien Arnaud
06/04/2023



Les travaux de la commission d’enquête sur « la perte de souveraineté et d’indépendance de la France » a largement éclairé la situation en s’attardant sur les choix visant le nucléaire.



Creative Commons - Pixabay
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La perte de souveraineté est causée par le détournement du nucléaire. C’est cette thèse qui a largement été documentée et confortée par la commission d’enquête parlementaire pilotée par des élus Les Républicains à l’Assemblée nationale dédiés aux «  raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France »

Le Monde consacre un long papier à cette commission.  Rappelant que 89 auditions ont été effectuées dont celles, remarquées de Nicolas Sarkozy et François Hollande. « Des discussions longues, techniques, suivies par un public de passionnés : près de deux millions de vues sur YouTube pour l’universitaire militant Jean-Marc Jancovici, 750 000 vues pour l’ancien ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, 345 000 pour l’ancien président Nicolas Sarkozy, ou 126 000 pour l’ex-PDG d’EDF, Henri Proglio. Des auditions où les députés Rassemblement national (RN) ont été présents et actifs, en particulier Jean-Philippe Tanguy (Somme), un des spécialistes de l’énergie pour le parti d’extrême droite », explique le Monde.

« Une nette majorité de députés présents au sein de la commission défend le nucléaire civil, à l’image du vote transpartisan (LR, PCF, RN, Renaissance) sur le projet de loi d’accélération sur le nucléaire, adopté à une très large majorité au moment même où le gouvernement flirtait avec la censure, dans un climat extrêmement tendu. Ce consensus relatif a simplifié le fonctionnement du petit groupe de députés actifs, mais notablement réduit le champ des questionnements sur le « mix énergétique » et la place du nucléaire, pilier jugé intouchable de la puissance française, malgré les dysfonctionnements de ces dernières années et les piètres résultats enregistrés en 2022, avec une production historiquement faible » ajoute le quotidien.

Les auditions ont très largement tourné autour des analyses et expériences politiques, et non sur les échecs d’EDF. Des débats qui ont en tout cas permis de montrer qu’en matière énergétique, ce sont les changements de braquets qui ont coûté le plus cher. 

Lire ici en intégralité l’article du « Monde »






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