RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

En 2020, Copernicus enregistre le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré

07/10/2020



Le service européen Copernicus annonce que le mois de septembre 2020 a été le plus chaud jamais enregistré. Des données qui laissent présager que cette année pourrait battre les records de 2016.



Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
La tendance de réchauffement se confirme. Le service européen d’observation du climat Copenicus vient d’annoncer que de nouveaux records de températures à l’échelle mondiale avaient été observés. « La période de douze mois allant d’octobre 2019 à septembre 2020 se situe à 1,28°C au-dessus des températures de l’ère préindustrielle. Alors que les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, ce chiffre rapproche dangereusement la planète du plafond fixé par l’Accord de Paris » précise Sud-Ouest.
 
La COP 21 et l’Accord signé à Paris en 2015 visait à limiter à 1,5°C ou 2°C au maximum l’augmentation globale des températures.  « Mais alors que la planète s’est déjà réchauffée de plus de 1°C, elle gagne encore en moyenne 0,2°C par décennie depuis la fin des années 1970, insiste Copernicus dans son bilan climatique mensuel.  Et 2020 ne risque pas d’inverser la tendance, avec déjà les mois de janvier, mai et juin les plus chauds. "Au niveau mondial, septembre 2020 a été 0,05°C au-dessus de septembre 2019, jusqu’alors le plus chaud jamais enregistré", indique le service européen. Soit 0,63°C au-dessus de la moyenne de la période 1981–2020 » continue le quotidien régional.
 
Ces augmentations globales de températures ont été largement tirées par quelques régions. En Sibérie et en Arctique par exemple, les températures ont été particulièrement élevées. Mais aussi en Amérique du Nord avec des températures records en septembre, avec pour conséquences notables les terribles incendies de Californie.
 
« Au-delà du seul mois de septembre, les données des satellites européens montrent que la période allant de janvier à septembre 2020 est plus chaude que la même période de 2019 – deuxième année la plus chaude. Et l’analyse comparée de ces mêmes neuf mois pour 2020 et 2016, année la plus chaude au monde, révèle des anomalies "assez similaires", poursuit Copernicus. Malgré tout, des phénomènes climatiques comme le développement en cours d’un épisode La Niña, qui tend à faire baisser la température mondiale, "influeront sur la probabilité que 2020 devienne l’année la plus chaude" » poursuit Sud-Ouest. Précisant que Copernicus ne fait pas de prévision et attend d’observer les températures du dernier trimestre.






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter