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Electricité, la consommation européenne en nette baisse

10/02/2015



D’après les résultats d’une enquête d’Eurostat, la consommation d’électricité européenne en 2013 est retombée au même niveau qu’en 1990. Sans donner de pistes sur les raisons de cette baisse, l’organisme de statistiques indique que c’est 9,1% de moins que le record de 2006.



« Temps particulièrement clément, progrès dans l’efficacité énergétique ou ralentissement économique ? Eurostat, l’organisme de statistiques européen, ne donne aucun indice sur les causes de la diminution drastique de la consommation d’énergie en Europe, qu’elle pointe dans des statistiques diffusées lundi » commence l’article du quotidien Les Echos.

Dans un article consacré aux résultats publiés par Eurostat, le journal économique s’interroge sur cette nouvelle tendance : les Européens consomment de moins en moins d’électricité. Plus flagrant encore, en 2013, la consommation a atteint un niveau équivalent à celui de 1990. Par ailleurs, en lien avec cette baisse, les pays européens ont importé à peine plus de la moitié de leurs besoins en énergie (53%). « Un chiffre loin des 70% de dépendance énergétique généralement mentionnée par les experts, pour justifier la nécessité de créer une union de l’énergie, l’un des principaux projets de la Commission européenne en poste » commente l’article.

Baisse de 9,1% par rapport à 2006

Si l’on en croit les chiffres d’Eurostat, les pays de l’Union européenne ont consommé 1,66 milliard de tonnes équivalent pétrole (Mtep). C’est beaucoup moins que les années précédentes. A titre de comparaison, c’est 9,1% moins qu’en 2006, année record de la consommation communautaire.

Selon l’enquête de l’organisme, les énergies renouvelables prennent une part de plus en plus importante. « Ainsi, l’énergie produite dans l’UE est fournie à 29% par le nucléaire, et à 24% par les énergies renouvelables (24%). Les combustibles solides, essentiellement du charbon, compte pour 20%, le gaz pour 17%, le pétrole brut pour 9% et les déchets non renouvelables entrent enfin dans les statistiques, pour 1% » rapporte Les Echos. 

Le Royaume-Uni et la France avancent des chiffres positifs en termes d’indépendance énergétique. Ces deux pays importent respectivement 46,4% et 47,9% de leur énergie. C’est beaucoup mieux que l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie qui importent 62,7%, 70,5% et 76,9%.






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