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En l'absence de précipitations significatives depuis le début du mois de mars, une baisse importante des niveaux des cours d'eau a été constatée, conduisant au franchissement, le 19 mars dernier, des seuils de vigilance sur l'ensemble des stations hydrométriques.
Un article, publié le 9 janvier dans Nature Communications, montre que les hydrates de méthane présents en mer Noire sont en train de fondre à cause de la diffusion du sel dans les sédiments. Cette dissociation pourrait libérer de grandes quantités de méthane dans la colonne d'eau et potentiellement dans l'atmosphère, augmentant les risques d'avalanches sous-marines et l'acidification de la mer Noire. Pour la première fois, les résultats démontrent l'importance de l'évolution de salinité de cette mer, qui est l'une des plus isolées du monde, sur la stabilité des hydrates de gaz. Selon les calculs des chercheurs de l'Ifremer et de GeoEcoMar (institut national roumain de géologie marine), une zone de 2 800 km2 serait concernée.
D’après deux études dédiées à ce sujet, les oiseaux sont fortement touchés par l’agriculture. En moyenne depuis les années 2000, les effectifs ont diminué d’un tiers dans les zones agricoles.
Dans un communiqué France Nature Environnement (FNE) s’inquiète de la gestion des ressources maritimes et lance un appel à la mobilisation. Pour l’association, il est urgent d’alerter sur les enjeux environnementaux de l’approvisionnement en poissons et notamment sur les grands flux commerciaux questionnables.
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