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Économie régénérative : le futur de la RSE ?

Grégoire Hernandez
02/05/2024



L'économie régénérative émerge comme une réponse audacieuse aux défis environnementaux actuels. En proposant une approche qui va au-delà de la simple limitation des dégâts, cette nouvelle tendance vise à restaurer et enrichir nos écosystèmes. Mais quelle réalité se cache derrière ce concept ?



Le risque de greenwashing n'est jamais loin

Économie régénérative : le futur de la RSE ?
L'économie régénérative repose sur un principe simple mais révolutionnaire : au lieu de minimiser les impacts négatifs de l'activité humaine, il s'agit de participer activement à la régénération des ressources naturelles. Cette approche est incarnée par des entreprises comme Pulpe de Vie, qui, au travers de pratiques agricoles innovantes, contribue à la revitalisation des sols et à la lutte contre le gaspillage alimentaire. « Ma feuille de route : relier la beauté avec le vivant », s'enthousiasme Julie Ducret à Les Échos, fondatrice de Pulpe de Vie. 

Alors que le terme d'économie régénérative gagne en popularité, le risque de greenwashing n'est jamais loin. Comment différencier les véritables démarches régénératives des simples opérations de marketing ? « La réduction de nos impacts négatifs n'est plus suffisante. Il est nécessaire de réinsérer nos économies dans les systèmes vivants », expliquent Valérie Brunel et Sarah Dubreil, respectivement sociologue et entrepreneure. 

Pas encore assez encadrés ?

À travers divers secteurs, des entreprises tentent de mettre en œuvre des modèles économiques qui respectent les limites planétaires. Cette transition implique des changements profonds : de la gouvernance à la production, tout doit être repensé en faveur d'une intégration harmonieuse avec l'environnement. « En se formant et en alignant la colonne vertébrale de son entreprise à ces principes », précise Julie Ducret, on peut aspirer à une véritable transformation régénérative.

L'absence d'un cadre formel pour l'économie régénérative laisse un vide que certains exploitent, tandis que d'autres appellent à des actions concrètes pour encadrer ces pratiques. Les propositions vont de la mise en place de labels à la création de normes rigoureuses, comme celles envisagées par Christophe Sempels, qui préconise une régulation accrue pour authentifier les démarches régénératives et éviter les abus. « Cela aiderait si les acteurs publics pouvaient donner un cadre, des labels, un référentiel de bonnes pratiques », affirme-t-il.






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