Philippe Joubert, ancien DG délégué d’Alstom dirige aujourd’hui le WBCSD, Conseil mondial des entreprises pour le développement durable. C’est à ce titre qu’il vient de lancer l’initiative « Earth on Board ». Il s’agit, explique le site Les Echos Business, de « sensibiliser et former les membres des conseils d'administration aux enjeux et à l'urgence climatiques. »
C’est le moment ou jamais. A moins d’un mois de la Conférence de Paris sur le climat, les entreprises doivent prendre la mesure de leur responsabilité. Avant que les législations ne les obligent à prendre un virage durable. C’est le pari de Philippe Joubert qui estime qu’il n’est plus possible de faire des affaires dans l’insouciance.
C’est le moment ou jamais. A moins d’un mois de la Conférence de Paris sur le climat, les entreprises doivent prendre la mesure de leur responsabilité. Avant que les législations ne les obligent à prendre un virage durable. C’est le pari de Philippe Joubert qui estime qu’il n’est plus possible de faire des affaires dans l’insouciance.
Evaluation de la situation
Après la parité et le virage numérique, l’impact environnemental serait le nouvel enjeu des Conseils d’administration. La démarche « Earth on Board » propose d’abord questionnaire pour faire l’état des lieux de la situation. « Le questionnaire, conçu avec les experts de Cambridge et diffusé en France par le cabinet Beyond, devrait permettre de dresser un état des lieux de la gouvernance et de la connaissance du conseil d'administration sur les enjeux du climat. Il s'articule autour de quatre grandes thématiques : responsabilité du board, expertise, stratégie (« Comment va évoluer le métier de l'entreprise sous la pression environnementale ? ») et gestion des risques consécutifs aux changements liés au nouvel équilibre écologique. »
La mutation de l’entreprise vers des systèmes managériaux horizontaux laisse entendre qu’il n’est pas suffisant de se focaliser sur les dirigeants et le conseil d’administration. En revanche, ces derniers peuvent donner une impulsion intéressante à ces problématiques en les inscrivant dans leurs objectifs.
Le principal obstacle à cette mutation demeure l’immobilisme de certaines entreprises qui sont satisfaites de leurs résultats. C’est à celles-ci que Philippe Joubert s’adresse, en ratant le virage elles risquent de prendre un retard considérable.
La mutation de l’entreprise vers des systèmes managériaux horizontaux laisse entendre qu’il n’est pas suffisant de se focaliser sur les dirigeants et le conseil d’administration. En revanche, ces derniers peuvent donner une impulsion intéressante à ces problématiques en les inscrivant dans leurs objectifs.
Le principal obstacle à cette mutation demeure l’immobilisme de certaines entreprises qui sont satisfaites de leurs résultats. C’est à celles-ci que Philippe Joubert s’adresse, en ratant le virage elles risquent de prendre un retard considérable.