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Donald Trump poursuit sa charge contre l’Agence de protection de l’environnement

15/05/2017



Les positions anti lutte contre le réchauffement climatique de Donald Trump n’étaient pas des fausses promesses de candidat à la présidence. Le président américain compte bien mener jusqu’au bout cette bataille et l’Agence de protection de l’environnement du pays risque bien d’être la première victime.



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Il tient ses paroles, ou du moins fait tout pour. Donald Trump l’avait annoncé, le réchauffement climatique n’est pas une priorité. Lui qui a déjà déclaré que c’était une invention qui pénalisait les Etats-Unis a montré qu’il pensait ce qu’il disait en nommant à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) une des personnalités les plus critiques envers cet organisme. « 
 
« Pour comprendre le tourment dans lequel se trouvent plongés les employés de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine, il faut sans doute se figurer le désarroi des membres d’une agence spatiale dont le patron aurait la conviction que la Terre est plate, et fermement arrimée au centre de l’univers. Depuis la nomination du climatosceptique Scott Pruitt à la tête de l’EPA — agence qu’il a poursuivie à quatorze reprises lorsqu’il était attorney general (« procureur général ») de l’Oklahoma, pour protéger les industries incommodées par elle –, les agents et scientifiques fédéraux chargés de la protection de l’environnement aux Etats-Unis en sont là. Ou pas très loin » résume une chronique du journal Le Monde.

La situation est en effet ubuesque. L’agence, comme l’explique le quotidien français, est autant le ministère de l’environnement du pays qu’expert ou soutien de la recherche. En la décapitant, Donald Trump fait exploser le principal outil de protection de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. Une direction qui a des conséquences opérationnelles évidentes mais aussi symboliques. « Après que la tête de l’agence eut été confiée à l’un de ses plus féroces ennemis, voici que son Conseil scientifique est passé par les armes. Le 7 mai, on apprenait par l’Associated Press (AP) que treize de ses dix-huit membres, tous scientifiques reconnus, étaient écartés ou voyaient leur mandat non renouvelé. Le porte-parole de l’agence a expliqué qu’ils seraient bientôt de nouveau occupés, mais que le recrutement irait désormais au-delà du monde académique, pour s’ouvrir à des employés des industries de la chimie ou des énergies fossiles » rapporte Le Monde.
 
Lire ici en intégralité la chronique du journal Le Monde






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