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Devoir de vigilance : les multinationales françaises n’en font pas assez

Sébastien Arnaud
03/03/2020



Une étude de Notre affaire à tous assure que vingt-cinq multinationales françaises n’en font pas assez dans le domaine du devoir de vigilance. L’étude pointe particulièrement du doigt le manque d’effort pour évaluer l’impact environnemental global de leurs activités.



Creative Commons - Pixabay
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Fin mars, la loi sur le devoir de vigilance fêtera ses trois ans. Un anniversaire qui tombe à pic pour faire le point sur le comportement des entreprises dans le domaine. L’association Notre affaire à tous publie une étude qui décortique les bilans 2019 de vingt-cinq multinationales françaises. Avec pour conclusion qu’il y a encore de nets progrès à faire. 
 
« Dans un rapport publié ce lundi,  l’association s’est plongée dans les plans de vigilance 2019 de 25 multinationales françaises choisies pour leur lourd impact climatique. On y trouve des poids lourds de l’énergie (Total, EDF…), de la finance (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société générale), de l’industrie (Air liquide, Suez, Schneider Electric…), de la construction (Bouygues), des transports (Air France, Renault, Airbus), de l’agro-alimentaire (Carrefour, Danone)… » rapporte 20 Minutes

« Nous les avons notées sur trois critères principaux. Premièrement, l’identification qu’elles font du risque climat via les activités qu’elles mènent. Deuxièmement, les actions qu’elles mettent en place et dont la loi sur le devoir de vigilance dit qu’elles doivent être adaptées pour prévenir et atténuer les atteintes graves aux droits de l’homme et à l’environnement. Troisièmement, l’intégration des enjeux climatiques dans leur plan de vigilance » explique Paul Mougeolle, le coordinateur de l’étude, cité par le quotidien gratuit.

L’étude place ainsi à 100 la note qui correspond au respect des obligations légales et assure qu’aucune des multinationales étudiées n’atteint ce niveau. C’est Shneider Electric qui est le mieux placé avec une note de 77,5 quand en bas du classement on trouve Air Liquide avec 15 et Natixis ou Total avec 17,5. Des mauvaises notes qui s’expliquent avant tout par l’absence de données suffisantes pour évaluer correctement, explique l’association. Mais dans le domaine de la vigilance, l’absence de données est en elle-même un problème. Après avoir interpellé ces entreprises, Notre Affaire compte réévaluer la situation avant la fin de l’année 2020.






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