Les entreprises peuvent jouer un rôle crucial dans le développement durable. C’est un fait que personne ne constate. En revanche, dans la mise en pratique, les analyses approfondies ont beaucoup à apprendre aux acteurs économiques. En quelques lignes publiées sur le précieux site The Conversation, Heloïse Berkowitz, chercheuse au CNRS, montre bien l’intérêt de la réflexion et de l’analyse dans le domaine du développement durable.
L’article commence par résumer les grandes approches de la transition des entreprises vers le durable. « En économie, l’une de ces approches consiste à étudier les externalités négatives que génèrent les pratiques du secteur privé sur l’environnement, le but étant d’internaliser leur coût. En gestion, la responsabilité sociale de l’entreprise est analysée au niveau de la firme individuelle. Il s’agit alors d’une stratégie qui permet de construire un avantage concurrentiel. En sciences politiques, ce sont les institutions et la régulation qui sont considérées comme le principal vecteur de changement » synthétise-t-elle.
Ensuite, elle aborde une approche plus originale en parlant d’action collective. « Cette action collective s’appuie notamment sur les méta-organisations. Il s’agit d’organisations d’organisations, à l’image des associations professionnelles ou des groupes multi-parties prenantes ; on peut citer à titre d’exemple Financement Participatif France, la Fabrique de l’Industrie ou encore la FNEGE (Fondation nationale pour l’enseignement de la gestion des entreprises) » écrit-elle.
Le plus intéressant dans cette dernière approche, c’est que si elle prenait plus d’ampleur, l’image des entreprises changerait considérablement et permettrait plus de résultats. « Mais les effets de cette action collective étant sous-estimés, la perception des entreprises dans le domaine du développement durable se trouve souvent réduite au statut de pollueurs qu’il convient de réguler de manière de plus en plus contraignante. Ou encore, les firmes n’apparaissent que comme des acteurs opportunistes qui se servent du développement durable pour accroître leurs profits sans véritablement changer leurs pratiques – c’est le célèbre greenwashing » analyse la chercheuse.
Lire ici en intégralité l’article sur le site The Conversation
L’article commence par résumer les grandes approches de la transition des entreprises vers le durable. « En économie, l’une de ces approches consiste à étudier les externalités négatives que génèrent les pratiques du secteur privé sur l’environnement, le but étant d’internaliser leur coût. En gestion, la responsabilité sociale de l’entreprise est analysée au niveau de la firme individuelle. Il s’agit alors d’une stratégie qui permet de construire un avantage concurrentiel. En sciences politiques, ce sont les institutions et la régulation qui sont considérées comme le principal vecteur de changement » synthétise-t-elle.
Ensuite, elle aborde une approche plus originale en parlant d’action collective. « Cette action collective s’appuie notamment sur les méta-organisations. Il s’agit d’organisations d’organisations, à l’image des associations professionnelles ou des groupes multi-parties prenantes ; on peut citer à titre d’exemple Financement Participatif France, la Fabrique de l’Industrie ou encore la FNEGE (Fondation nationale pour l’enseignement de la gestion des entreprises) » écrit-elle.
Le plus intéressant dans cette dernière approche, c’est que si elle prenait plus d’ampleur, l’image des entreprises changerait considérablement et permettrait plus de résultats. « Mais les effets de cette action collective étant sous-estimés, la perception des entreprises dans le domaine du développement durable se trouve souvent réduite au statut de pollueurs qu’il convient de réguler de manière de plus en plus contraignante. Ou encore, les firmes n’apparaissent que comme des acteurs opportunistes qui se servent du développement durable pour accroître leurs profits sans véritablement changer leurs pratiques – c’est le célèbre greenwashing » analyse la chercheuse.
Lire ici en intégralité l’article sur le site The Conversation