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Détresse au travail : près d’un demi-million de personnes touchées en France

09/03/2023



Le surmenage et la détresse au travail sont de plus en plus répandus. Avec des charges de travail et des pressions similaires, les réactions varient considérablement selon les personnes. Raison pour laquelle une gestion fine des ressources humaines est au cœur de la prévention des « burn-out ».



Creative Commons - Pixabay
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Peu importe la charge de travail, les enjeux ou la responsabilité des personnes, ce sont les symptômes de la détresse au travail qui doivent sonner l’alerte. Aujourd’hui en France, près d’un demi-million de personnes sont touchées par ce phénomène. Un chiffre en perpétuel croissance du fait des connexions permanentes et de l’omniprésence de nos outils de travail durant les temps libres ou de repos. « Philippe Zawieja est psychosociologue, essayiste et docteur de Mines ParisTech. Ses travaux sur l'épuisement professionnel et le burn-out sont des références. Il signe aux éditions Les Arènes une bande dessinée  intitulée Les Rescapés du burn-out - comment surmonter le mal du travail*, avec Jean-François Marmion et Mademoiselle Caroline. Un ouvrage complet, accessible, et ludique qui permet de mieux comprendre et appréhender le burn-out » rapporte Le Figaro.
 
Le quotidien relaye les conseils de ce spécialiste aux travailleurs. Il explique ainsi qu’il faut reconnaître que l’on est atteint par un burn-out et éviter de tomber dans la dépréciation. Philippe Zawieja donne ensuite quelques conseils clés qui valent la peine d’être lus notamment en se faisant aider par des professionnels et en alertant l’entreprise. 
 
Mais au-delà des personnes susceptibles d’être touchées par le surmenage, ce sont les entreprises qui doivent adopter une stratégie de ressources humaines adaptée. De ce point de vue, il est essentiel que la direction des ressources humaines puisse avoir un aperçu de la résistance au stress ou à la pression des collaborateurs. Puis en fonction des caractères et manières de fonctionner des uns ou des autres, qu’elle mette en place des systèmes d’alerte et de contrôle. Afin notamment d’éviter qu’une personne sujette aux coups de paniques ne se retrouve à gérer des dossiers cruciaux pour l’ensemble de l’entreprise. Et ce notamment parce que surcharger une personne fragile amènera inexorablement à des situations de tensions, au risque de voir un phénomène de contamination d’autres collaborateurs. 






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