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De l’utilité de trouver une mesure mondiale pour la RSE des entreprises

Sébastien Arnaud
28/01/2016



Le quotidien suisse d’informations Le Temps, publie une analyse du directeur général de l’Office des Nations unies, Michael Moller. A l’occasion du World Economic Forum de Davos, ce dernier se demande « Pourquoi mesurer la responsabilité sociale des entreprises ? » et salue les initiatives de création d’une mesure globale des engagements du secteur privé.



De l’utilité de trouver une mesure mondiale pour la RSE des entreprises
« Pourquoi mesurer la responsabilité sociale des entreprises ? » C’est la question que se pose Michael Moller, directeur général de l’Office des Nations unies, dans les colonnes du quotidien suisse Le Temps.

Michael Moller débute sa tribune par un constat lucide sur les équilibres économiques qui, d’après lui, ont changé : « le monde actuel étant plus interconnecté que jamais auparavant, le rôle incontournable du secteur privé pour le développement durable ne fait plus de doute. » Sans les entreprises, les objectifs ambitieux pris par les organisations internationales sont intenables.
 

Le secteur privé à contribution, mais pas malgré lui

« De nombreux CEO ont pris conscience qu’ils avaient un rôle clé à jouer pour préserver le climat et la planète. Mais également, que réduire les émissions de CO2 nécessite plus d’innovations… et donc plus de business! » lit-on plus loin. Une observation pleine de bon sens que l’on peut raccrocher à l’éternel débat sur la part à la coercition ou à l’incitation de ses pratiques.

Michael Moller, lui estime que l’urgence est plutôt à la création d’une mesure fiable et reconnue des engagements. En effet, les mesures, classements et palmarès pullulent – et souvent avec une certaine pertinence – sans que l’on puisse avoir une vision d’ensemble généralisable. « Lorsque les entreprises mènent leurs activités de manière économiquement, socialement et écologiquement responsable, tout en gérant prudemment les risques sociaux et environnementaux, cela les aide à réussir. Le bénéfice est pour tous: pour les économies et collectivités locales, mais également pour l’entreprise elle-même. Disons-le, le business durable c’est du bon business! » continue-t-il.

Pour un partenariat mondial, il faut un objectif mondial. Projet inatteignable sans une unité de mesure fiable et consensuelle pourrait on résumer.

Lire sur le site du Temps, la tribune de Michael Moller en intégralité

 






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