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Covid-19 : les professions médicales n’en sortiront pas grandies

Sébastien Arnaud
23/11/2020



En 2020, le rôle des soignants a été mis en valeur de manière exceptionnelle. Mais à la faveur de la deuxième décrue, on peine encore à retenir des conséquences positives pour une profession en souffrance.



Creative Commons - Pixabay
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Après un attentat, les candidatures à l’anti-terrorisme ou l’armée explosent. Après le Covid-19, il ne se passe pas la même chose. Ils ont été applaudis, salués et même décorés. Des hausses de salaires, primes et investissements dans la formation ont été annoncées. Pourtant tous les signaux provisoires laissent présager que la situation et les conditions de travail ne seront pas meilleures qu’avant la crise Covid. 

Tout n’est pas non plus sombre et des recrutements ont été effectués. « Depuis l’été, les hôpitaux se sont pourtant lancés dans de vastes opérations de recrutement. Mais, début octobre, 80 % d’entre eux se trouvaient toujours en « recherche active de renforcement de leurs effectifs », d’après l’enquête menée par la Fédération hospitalière de France (FHF) auprès de 300 structures. Une majorité se déclarait même « en difficulté » sur cette question des ressources humaines. A l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), on reconnaît une « vraie amélioration des effectifs », dans la mesure où les emplois d’infirmiers ont progressé de 450 postes entre janvier et octobre. (…) A la mi-novembre, le CHU de Toulouse cherchait encore à recruter 150 infirmiers et aides-soignants. Et ce, malgré les quelque 1 770 recrutements intervenus depuis l’été qui, après le turnover habituel (départs, mutations, retraite), ont permis à l’établissement de tourner avec 173 agents supplémentaires par rapport à 2019 » compile Le Monde.

Et tandis que le fichier de la réserve sanitaire a progressé, les recours à ces professionnels de santé n’a pas explosé. En revanche l’absentéisme lui a progressé de plus d’un point chez les personnels soignants non médicaux, rapporte le quotidien, « pour s’élever respectivement à 9,5 % et 10,6 %. Principalement en raison des contaminations au Covid-19, d’après la fédération. »






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