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Climat : le plan d’action du nouveau gouvernement allemand

Sébastien Arnaud
12/01/2022



Le ministre de l’Environnement allemand a dévoilé les grandes lignes du plan national de lutte contre les émissions de CO2. A horizon 2030, l’exécutif veut rattraper le retard pris pour bien attendre les objectifs de 65% de diminution par rapport à 1990.



Creative Commons - Pixabay
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En 2021, l’Allemagne a enregistré une hausse de 4% de ses émissions de CO2. Après une année 2019 en recul du fait du Covid et des restrictions, la tendance n’est pas bonne. Le ministre de l’Environnement, l’écologiste Robert Habeck, a annoncé un programme d’urgence pour remettre le pays en capacité de respecter ses engagements. « L’Allemagne va non seulement rater l’objectif de baisse pour 2021, 2022 et 2023, mais elle est également sur la mauvaise voie pour atteindre ceux de 2030. Si rien n’est fait, le pays devrait avoir réduit à cette date sa production de gaz à effet de serre de 50 %, et non de 65 %, par rapport à leur niveau de 1990. « Exprimé en chiffres absolus, c’est 200 millions de tonnes de CO2 de trop », a déclaré M. Habeck, en arborant un graphique représentant l’écart constaté, béant, entre la trajectoire d’émissions actuelles, correspondant aux mesures déjà engagées par Berlin, et celle qui serait nécessaire pour atteindre la neutralité carbone en 2045 » explique Le Monde .

L’annonce est d’autant plus essentielle que le pays peine à trouver un nouveau souffle. Les éoliennes stagnent et le solaire aussi. Entre 2010 et 2020, une réduction moyenne de 15 millions de tonnes a été obtenue. Pour atteindre l’objectif fixée pour 2030, il faudrait que le pays parvienne à atteindre une baisse de 40 millions de tonnes de CO2 chaque année. « En trente ans, le pays a réussi à couvrir 42 % de sa consommation d’électricité grâce aux renouvelables. En huit ans, il doit parvenir à 80 %, selon les plans de l’actuel gouvernement. Et ce, dans le contexte d’une forte hausse des besoins en électricité, qui vont passer de 560 térawattheures par an à 700-750 térawattheures par an, en raison de l’électrification des transports, du chauffage et de l’industrie » continue le quotidien. Et le tout sans le nucléaire que le pays a banni. 

Lire en intégralité l’article du « Monde »






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