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Chômage historique mais pas (encore) de licenciements massifs

28/04/2020



Le service statistique du ministère du Travail a enregistré une hausse historique du chômage avec un bon de 7,1 points. Mais pour l’heure pas de vague massive de licenciements, ce qui encourage le gouvernement dans sa stratégie de soutien du chômage partiel.



Creative Commons - Pixabay
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La direction chargée des statistiques au ministère du Travail n’avait jamais enregistré une telle hausse. En mars, la Dares a observé une explosion de 7,1 points du chômage ce qui est sans conteste « la hausse mensuelle la plus forte observée ». Le constat n’est pas une surprise et loin d’y voir un signe néfaste, le gouvernement y perçoit le succès de sa stratégie de soutien massif du chômage partiel. Car sans augmentation brutale des licenciements, on peut déduire de la hausse du chômage un signe encourageant pour la reprise à venir. 
 
« Il n'y a pas de vague massive de licenciements en France. Le chômage partiel fonctionne » a ainsi déclaré la ministre Muriel Pénicaud dans une interview au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France
 
On s’attendait à des chiffres anormaux, reste maintenant à observer ce que ces données vont changer dans la politique du gouvernement dans le domaine. « Reconnaissant toutefois une "hausse historique", le ministère du Travail a annoncé dans un communiqué vouloir engager "une réflexion avec les partenaires sociaux" pour "adapter rapidement" les règles d'assurance chômage. Muriel Pénicaud dément cependant dans Le Parisien un abandon pur et simple de la réforme de l'assurance chômage, expliquant qu'"on ne peut rien décider avant d'observer concrètement ce qui se passe dans la vie actuelle des salariés, des demandeurs d'emploi. Sans aucun a priori" » compile FranceInfo.
 
D’autant que contrairement à ce que certains analystes avaient prédits concernant l’arrêt de l’activité soudaine et causée par une crise non économique, la ministre du Travail estime que les conséquences seront durables : « Je suis inquiète pour l'emploi. Cette crise n'est pas une parenthèse, elle va durer. » Car même les entreprises qui parviendront à traverser ces deux mois d’arrêt vont devoir ajuster leur activité et parfois se replier sur elles-mêmes pour s’assurer de leur pérennité. Les vague de licenciements pourrait donc advenir dans un second temps.






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