Zhang Zhan, 37 ans, passera les trois prochaines années et demie en prison. « Arrêtée en mai dernier, formellement inculpée en novembre, après six mois de détention, elle vient d'être condamnée, trois heures à peine après le début de son procès, à 4 ans de prison pour « provocation aux troubles", des termes régulièrement utilisés en Chine contre les opposants » nous apprend France Info .
Après s’être fait remarquer en 2019 en soutenant les militants de Hong Kong pour plus de démocratie, la militante avait pris la direction de Wuhan début 2020 pour documenter ce qui s’y passait dès février 2020. « Avec son téléphone portable, elle filme ce qu'elle voit : la gare, complètement déserte. La situation chaotique dans les couloirs d'un hôpital. Un centre de santé communautaire où un homme lui dit avoir payé un test de dépistage pourtant censé être gratuit. Début mars, le Parti communiste suggère d'imposer aux habitants une "éducation à la gratitude" pour qu'ils puissent remercier comme il se doit les efforts du gouvernement face à l'épidémie ? Zhang Zhan parcourt les rues et demande aux passants s'ils se sentent vraiment reconnaissants. Ses vidéos sont tournées dans l'urgence : les images sont tremblantes, mal cadrées, rarement montées. Zhang Zhan les diffuse sur les réseaux sociaux chinois et étrangers, dont Twitter et YouTube, interdits en Chine. Elle écrit aussi des articles qui critiquent les autorités, la censure des journalistes indépendants, le harcèlement de certaines familles de victimes » appuie la chaine française.
Alors que d’autres jugements de militants qui ont diffusé des informations ou analyses non conforme à la version officielle, Pékin est décidé à serrer la vis. En fin de semaine dernière, le Parti communiste chinois a assuré sans détour que dans ce dossier Covid-19, il fallait retenir la "victoire glorieuse extrêmement extraordinaire" de la Chine contre le virus.
Après s’être fait remarquer en 2019 en soutenant les militants de Hong Kong pour plus de démocratie, la militante avait pris la direction de Wuhan début 2020 pour documenter ce qui s’y passait dès février 2020. « Avec son téléphone portable, elle filme ce qu'elle voit : la gare, complètement déserte. La situation chaotique dans les couloirs d'un hôpital. Un centre de santé communautaire où un homme lui dit avoir payé un test de dépistage pourtant censé être gratuit. Début mars, le Parti communiste suggère d'imposer aux habitants une "éducation à la gratitude" pour qu'ils puissent remercier comme il se doit les efforts du gouvernement face à l'épidémie ? Zhang Zhan parcourt les rues et demande aux passants s'ils se sentent vraiment reconnaissants. Ses vidéos sont tournées dans l'urgence : les images sont tremblantes, mal cadrées, rarement montées. Zhang Zhan les diffuse sur les réseaux sociaux chinois et étrangers, dont Twitter et YouTube, interdits en Chine. Elle écrit aussi des articles qui critiquent les autorités, la censure des journalistes indépendants, le harcèlement de certaines familles de victimes » appuie la chaine française.
Alors que d’autres jugements de militants qui ont diffusé des informations ou analyses non conforme à la version officielle, Pékin est décidé à serrer la vis. En fin de semaine dernière, le Parti communiste chinois a assuré sans détour que dans ce dossier Covid-19, il fallait retenir la "victoire glorieuse extrêmement extraordinaire" de la Chine contre le virus.