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Bois rose menacé : un agriculteur malgache met au point une technique révolutionnaire

14/10/2020



Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) rapporte qu’un agriculteur malgache a mis au point une technique pour faire pousser une espèce rare d’un arbre de bois rose.



Creative Commons - Pixabay
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Le Dalbergia normandii est un arbre rare et en danger. Alors quand un agriculteur malgache parvient à mettre au point une technique pour le faire pousser, c’est un événement. « Edmond travaille pour un projet de conservation du bois de rose coordonné par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Son objectif est de sauvegarder une espèce d'arbres qui est le produit de la vie sauvage faisant l'objet du trafic le plus important au monde en termes de valeur et de volume. Du Guatemala à Madagascar, en passant par la Thaïlande et la Zambie, les bois de rose ont été ciblés par les trafiquants de bois qui cherchent à tirer profit de la demande croissante en Chine et au Viêt Nam, principalement pour l'ameublement » explique le PNUE.

 

Les flux de bois rose depuis l’Afrique vers la Chine mettent en danger les arbres rares abattus pour ces trafics illégaux. « Pour aider à inverser cette tendance, le PNUE, le ministère de l'Environnement et du Développement durable de Madagascar et des partenaires locaux ont lancé en 2017 un projet financé par le Fonds pour l'environnement mondial intitulé "Conservation des espèces clés, menacées, endémiques et économiquement précieuses". Ce projet, qui continuera jusqu'en 2022, vise à réduire les menaces qui pèsent sur 21 espèces économiquement importantes mais menacées dans 18 sites à Madagascar. Pour assurer la réussite du projet, la production de grandes quantités de nouveaux plants de bois de rose sains est essentielle » ajoute le communiqué de l’agence de l’ONU.

 

Grâce à la technique de l’agriculteur 2 328 plants ont été produits l’an dernier. En faisant pousser des racines à partir de branches d’une plante et ainsi de planter un nouveau pied. « Les bois de rose ont été utilisés, avec d'autres espèces d'arbres indigènes, pour enrichir environ 10 hectares de forêt dégradée. Jusqu'à présent, le taux de survie des jeunes bois de rose a été de près de 100 % » précise le communiqué.







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