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Biodiversité : les Nations Unies vise 30% de zones protégées sur la planète d’ici 2030

Sébastien Arnaud
15/01/2020



Dans son plan mondial sur la biodiversité les Nations Unies plaident pour que 30% de la surface de notre planète soit placée en zone protégée d’ici 2030. Une ambition élevée qui doit être détaillée en octobre lors de la 15ème Convention de l’ONU sur le sujet.



Creative Commons - Pixabay
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« Vivre en harmonie avec la nature », voilà le programme de l’ONU. Les Nations Unies ont dévoilé une première version de leurs ambitions dans le domaine de la biodiversité. La Convention pour la biodiversité biologique (CBD) vise ainsi à l’horizon 2030 le placement de 30% de la notre planète sous statut protégé. 
 
Cette proportion à protéger n’est pas gravée dans le marbre et sera sujette à négociations, précise l’institution internationale. En octobre prochain à Kunming en Chine, la 15ème réunion de la Convention pour la biodiversité aura pour objectif de fixer une feuille de route vers cet objectif. « Une autre mesure vise à « réduire d'au moins 50 % la pollution causée par l'excès d'éléments nutritifs, les biocides, les déchets plastique et autres sources de pollution » d'ici la fin de la décennie. Le texte reprend des conclusions des experts biodiversité de l'ONU (IPBES). Dans un vaste rapport publié en mai, ils soulignaient le rôle de l'agriculture, la déforestation, la pêche, la chasse, le changement climatique, les pollutions et les espèces invasives, dans la dégradation accélérée de la nature » ajoute Le Monde .
 
Réceptives à cette dynamique positive, des ONG de défense de la biodiversité attendent d’en savoir plus sur ce que l’ONU appelle zone protégée. Car si les grands espaces non industrialisés ou zones désertiques sont nombreux et représentent une grande proportion de la surface de la Terre, leur protection active n’est pas pour autant acquise. La feuille de route et les moyens déployés seront donc clés pour évaluer la porter d’une telle annonce. D’autant qu’en matière de biodiversité, les grandes annonces ne datent pas d’hier. Le Monde rappelle ainsi qu’en 2010, les objectifs d’Aichi avaient suscités de grands espoirs. Et dix ans plus tard, « la plupart n'ont pas été atteints ».






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