Dans un peu plus de deux ans, les cantines devront servir 50% de produits durables, dont 20% issus de l’agriculture biologique. C’est la loi EGalim, votée en octobre 2018, qui le prévoit. Or, d’après plusieurs associations, l’objectifs ne sera jamais tenu si le gouvernement ne met pas plus de moyens.
La Fondation Nicolas Hulot, Restau’co, la FNAB, le Secours Catholique, la Confédération paysanne et Coordination rurale cosignent un communiqué pour appeler l’exécutif à mettre plus de moyens pour atteindre cet objectif. « Selon l'étude FNH/Restau' Co à propos des besoins d'investissement en restauration collective, si 75% des restaurants collectifs interrogés portent un jugement positif sur la loi, 78% d'entre eux considèrent qu'ils n'arriveront pas à les atteindre sans financements adéquats, notamment pour opérer des investissements matériels et immatériels. En juin dernier, dans 87% des cas, aucune hausse de dotation budgétaire n'était prévue ou observée pour accompagner les acteurs de la restauration collective. Par ailleurs, 48% des acteurs et actrices exprimaient un sentiment de connaissance partielle de la loi EGalim » souligne la Fondation Nicolas Hulot.
S’il n’est évidemment pas trop tard pour faire avancer le projet d’ici 2022, les organisations s’interrogent légitimement sur ce qui va être fait pour atteindre les objectifs. D’autant que l’année écoulée n’a pas donné de clés à ce sujet. « A ce jour, s'il existe un budget européen de 35 millions d'euros pour subventionner des fruits, légumes et produits laitiers bio à l'école et un programme national de l'alimentation (d'un budget total d'environ 4 millions d'euros), cela n'est en rien comparable avec les besoins d'investissements dans le secteur de la restauration collective estimés par la Fondation et le réseau Restau' Co à 330 millions d'euros par an pendant trois ans » appuie le communiqué. D’autant que les mentalités ont été échaudées par de précédents objectifs non tenus. En 2009 déjà, le Grenelle de l’environnement misait sur 20% de produits bio dans les cantines, avec le résultat que l’on connait.
La Fondation Nicolas Hulot, Restau’co, la FNAB, le Secours Catholique, la Confédération paysanne et Coordination rurale cosignent un communiqué pour appeler l’exécutif à mettre plus de moyens pour atteindre cet objectif. « Selon l'étude FNH/Restau' Co à propos des besoins d'investissement en restauration collective, si 75% des restaurants collectifs interrogés portent un jugement positif sur la loi, 78% d'entre eux considèrent qu'ils n'arriveront pas à les atteindre sans financements adéquats, notamment pour opérer des investissements matériels et immatériels. En juin dernier, dans 87% des cas, aucune hausse de dotation budgétaire n'était prévue ou observée pour accompagner les acteurs de la restauration collective. Par ailleurs, 48% des acteurs et actrices exprimaient un sentiment de connaissance partielle de la loi EGalim » souligne la Fondation Nicolas Hulot.
S’il n’est évidemment pas trop tard pour faire avancer le projet d’ici 2022, les organisations s’interrogent légitimement sur ce qui va être fait pour atteindre les objectifs. D’autant que l’année écoulée n’a pas donné de clés à ce sujet. « A ce jour, s'il existe un budget européen de 35 millions d'euros pour subventionner des fruits, légumes et produits laitiers bio à l'école et un programme national de l'alimentation (d'un budget total d'environ 4 millions d'euros), cela n'est en rien comparable avec les besoins d'investissements dans le secteur de la restauration collective estimés par la Fondation et le réseau Restau' Co à 330 millions d'euros par an pendant trois ans » appuie le communiqué. D’autant que les mentalités ont été échaudées par de précédents objectifs non tenus. En 2009 déjà, le Grenelle de l’environnement misait sur 20% de produits bio dans les cantines, avec le résultat que l’on connait.